(communiqué)
Charles Campigna, conseiller municipal d’opposition, nous communique avec prière d’insérer :
–“Le maire d’Argelès-sur-Mer a récemment dévoilé un livret vantant les, ou plutôt ses mérites d’une « ville durable ». Cependant, à y regarder de plus près, ce livret semble davantage être un outil de communication pré-électorale pour sa personne qu’un véritable guide vers un développement durable.
-Incohérences entre le discours et la réalité
La ville est en plein bétonnage. Les projets d’aménagement en cours témoignent d’une orientation résolument tournée vers l’urbanisation intensive, au profit de quelques promoteurs et investisseurs et contre les Argelésiens. Ce contraste flagrant entre les promesses d’un avenir vert et ses actions concrètes au-delà de 2026 promettent d’être pires.
-Une communication pré-électorale
À l’approche des élections, cette initiative est une manÅ“uvre visant à redorer son image et à séduire un électorat préoccupé par les enjeux environnementaux.
-Absence de participation locale
Ce livret n’a même pas été rédigé par des membres de la majorité municipale. En confiant ce travail à une agence extérieure, le maire se dérobe à la responsabilité d’engager un dialogue constructif avec les citoyens et les acteurs de la vie locale. La loi lui exige de laisser la parole à l’opposition, pourquoi veut-il que les citoyens n”écoutent qu’un son ? (Le Préfet a été saisi).
-Un manque d’actions concrètes
L’absence d’actions concrètes pour soutenir les promesses énoncées dans le livret est frappante. Or, la réalité actuelle d’Argelès-sur-Mer est marquée par une politique d’aménagement qui privilégie le béton, les promoteurs, les investisseurs au détriment de la nature.
Ce livret sur la ville durable d’Argelès-sur-Mer est une communication de plus au frais du contribuable sans aucun projet de développement durable.
-Incohérences entre le discours du maire et les actions menées
Déconnexion alarmante entre les aspirations des citoyens et les décisions prises par leurs représentants.
Les Argelésiens méritent une vision authentique et engagée pour leur avenir, plutôt qu’un simple outil de propagande électorale.
En 2026 vous aurez deux choix :
1) Intensifier le bétonnage de la commune, au seul profit de promoteurs et investisseurs et dans ce cas il faut voter pour le maire sortant et vous ne serez pas déçu.
OU,
2) Modification du Plan Local d’Urbanisme (PLU), pour loger des Argelésiens et protéger notre environnement, là vous devez voter pour la liste d’opposition que je soutiendrais”.
Charles Campigna, conseiller municipal d’opposition d’Argelès-sur-Mer