Au fil des cérémonies de voeux des maires du canton de la Côte Vermeille à la population, la rumeur publique s’amplifie s’agissant du “désamour” ambiant entre Julie Sanz, 1re adjointe de la Ville d’Argelès-sur-Mer, conseillère départementale, et Antoine Parra, maire d’Argelès-sur-Mer, par ailleurs président de la communauté de communes Albères – Côte Vermeille -Illibéris (CC-ACVI)
Si l’absence de Julie Sanz, samedi matin, à l’Espace Jean-Carrère, aux voeux du maire d’Argelès-sur-Mer a été très remarquée – et dans la foulée très commentée sur les réseaux sociaux -, on notera que cette décision est non seulement totalement assumée par l’intéressée mais qu’en plus celle-ci, en répondant “présente” aux autres cérémonies de voeux environnantes, entend bien “enfoncer le clou” pour justement à l’évidence prendre ses distances avec Antoine Parra. Par exemple, si samedi elle était donc absente aux voeux d’Argelès-sur-Mer , hier soir elle était bien présente, “en chair et en os”, aux voeux de la maire de Saint-Génis-des-Fontaines, Nathalie Regond-Planas.
C’est donc bien le choix de Julie Sanz de s’éloigner, de se démarquer en tout cas, de son mentor en politique.
L’élue refuse toujours obstinément de s’exprimer sur sa position, ce qui laisse la voie (et la voix) libre à tout un tas de personnalités et d’influenceurs locaux qui s’improvisent bookmakers à chaque pause apéritive, lesquels jurent sur la Bible, le Coran ou la Torah que désormais “la guerre est ouverte, preuve en est que Julie Sanz fait sa liste pour les prochaines élections municipales” fixées au printemps 2026, c’est-à -dire l’année prochaine si tout va bien.
On devrait en savoir plus, enfin, le 13 ou le 20 février prochains, à l’occasion de la réunion publique du Conseil Municipal. A moins que la maire-adjointe, fidèle à sa posture actuelle sur le sujet, préfère reporter aux calendes grecques, attendre la saint-glinglin… pour confirmer ou démentir.
L.M.