Discours des vœux 2025
Perpignan a 1000 ans cette année !
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Louis Aliot, maire de Perpignan, à la tribune, avant-hier samedi, lors de la traditionnelle cérémonie des voeux du maire à la population.

 

“Mesdames, Messieurs, chers Perpignanais, amis de notre belle ville,

Avant que de vous présenter officiellement mes vœux ainsi que ceux de notre conseil municipal, je voudrais aborder plusieurs situations dont on ne peut oublier le tragique.

– Les otages en Israël

– Les dix ans de l’attentat de Charlie Hebdo et nos deuxièmes journées de la Liberté d’Expression le 21 juin 2025

– L’emprisonnement de l’écrivain franco-algérien et poète Boualem Sansal et notre relation avec l’Algérie de plus en plus compliquée et tendue.

– L’arrivée d’un nouveau président américain qui ne manquera pas de bouleverser notre quotidien européen et les relations mondiales.

Mais, nous sommes aujourd’hui réunis pour marquer un événement exceptionnel dans l’histoire de Perpignan : les 1000 ans de notre ville.

Mille ans de mémoire, de culture, de luttes et de renouveau. Mille ans où la petite cité, fondée en 1025, a su devenir un carrefour des civilisations méditerranéennes, un centre économique et culturel, et un phare dans le sud de la France. Célébrer un millénaire, c’est célébrer un chemin parcouru, c’est rendre hommage à ceux qui ont forgé cette histoire et à ceux qui, aujourd’hui, l’écrivent encore.

Mais cet anniversaire ne s’arrête pas à une simple rétrospective : il est aussi un point de départ, une invitation à imaginer avec ambition ce que sera Perpignan dans les prochaines années. Aujourd’hui, notre regard se tourne vers un avenir où l’histoire se mêle à l’innovation, où nos racines nourrissent nos ambitions.

 

 

Les racines romaines et médiévales de Perpignan

Commençons par le début, par la genèse de Perpignan. Si l’on remonte aux origines de notre ville, on trouve la trace de l’Empire romain. Les Romains ont laissé en nous des traces indélébiles : des routes, des villas, des vestiges et une organisation qui ont jeté les bases de ce que sera la ville dans les siècles à venir. À l’époque romaine, Perpignan n’était qu’un modeste point d’arrêt sur les voies commerciales qui reliaient la Gaule à la péninsule Ibérique, mais ces traces, ces fondations, ont été les premières pierres d’une longue histoire.

Le passage de Rome à la domination des royaumes francs et des Carolingiens a vu Perpignan se développer sous l’influence des structures administratives de l’époque, et plus tard, au Moyen Âge, la ville va devenir un centre stratégique essentiel. Ce fut au XIIIe siècle, sous la Couronne de Majorque, que Perpignan atteignit un sommet de grandeur. L’illustre Palais des Rois de Majorque, qui surplombe notre ville, reste un témoignage vivant de cette époque où Perpignan s’affirmait comme une capitale d’une grande couronne méditerranéenne.

Les relations diplomatiques avec les royaumes voisins, la prospérité des échanges commerciaux, l’essor culturel et la naissance de nouveaux courants artistiques ont façonné la personnalité de Perpignan. Cette époque fut une époque d’échanges, où le roussillonnais, le majorquin, le catalan, l’occitan et le latin se côtoyaient. Ce n’était pas simplement une époque de conquêtes, mais aussi une époque de grandes avancées intellectuelles.

 

Le patrimoine religieux, reflet de notre âme

Il serait impossible de parler de Perpignan sans évoquer l’empreinte profonde de notre patrimoine religieux. La cathédrale Saint-Jean-Baptiste, bâtie au cœur de la ville, incarne l’âme de Perpignan. Elle est l’âme vivante de notre foi, de nos croyances, mais elle est aussi une œuvre d’art majestueuse, un témoignage de notre appartenance à la grande tradition chrétienne, tout en étant ouverte à l’influence méditerranéenne et au partage avec les autres religions. Son architecture gothique méridionale, son cloître, ses chapelles, sont des témoins d’une époque où la religion et l’art se sont entremêlés pour élever l’âme humaine. En admirant sa splendeur, on ressent la grandeur de notre passé et de ce qui fait Perpignan.

Au-delà de l’édifice, il y a également cette richesse immatérielle qu’incarne le culte et la dévotion des Perpignanais. Prenez la procession de la Sanch, par exemple. C’est un événement qui témoigne de l’intensité de la spiritualité populaire de notre ville et de notre département, un moment où la ville entière se rassemble autour de ses traditions, de sa foi, de son histoire. Ces rites et coutumes ne sont pas seulement des vestiges du passé, mais des marqueurs vivants qui transmettent nos valeurs d’une génération à l’autre.

 

Les traditions vivantes, moteurs de notre identité

Les traditions de Perpignan sont notre mémoire collective. Mais elles ne sont pas figées. Elles sont vivantes, elles respirent avec nous, elles évoluent avec le temps. Nos fêtes, nos danses, notre musique, font partie intégrante de notre identité. La sardane, par exemple, symbolise bien plus qu’une simple danse : elle incarne la solidarité, l’unité et la convivialité des Perpignanais. Quand les rues de notre ville résonnent des sons des instruments traditionnels, de notre cobla millenaria de la fidelissime ville de Perpignan, c’est l’âme de Perpignan qui se manifeste.

Et ce n’est pas uniquement dans les fêtes populaires que notre culture se manifeste. Elle est présente aussi dans notre cuisine, qui est un véritable héritage méditerranéen, où beaucoup d’influences se rencontrent. Nos produits du terroir, nos plats, nos vins et nos produits agricoles sont une véritable invitation à découvrir cette diversité culturelle.

 

Perpignan, une ville d’artistes et d’inspiration

Perpignan a toujours été une ville de créateurs, une ville d’artistes. Depuis Salvador Dalí qui décrivait la gare de Perpignan comme « le centre du monde », en passant par Maillol, Picasso ou Lurçat, notre ville a toujours attiré ceux qui cherchent à capturer la beauté, la lumière et l’âme du monde.

Notre patrimoine artistique et littéraire est aussi une source d’inspiration. Le festival Visa pour l’Image, l’un des plus grands festivals de photojournalisme au monde, attire chaque année des centaines de professionnels et d’amateurs d’art photographiques. Perpignan disons-le, à travers ce festival, s’affirme comme une place forte de la culture mondiale.

Nous avons la chance de vivre dans une ville qui n’est pas seulement le témoin du passé, mais qui est aussi une scène vivante pour tous les arts. De nombreux artistes locaux, mais aussi internationaux, trouvent ici un espace pour s’exprimer et nourrir leur créativité.

 

 

Le jumelage avec Palma : un lien historique renouée

Je voudrais également souligner un événement qui s’inscrit parfaitement dans ce projet de “Perpignan la rayonnante” : le jumelage avec Palma de Majorque, signé en 2024. Ce jumelage est un retour aux sources, un acte symbolique et fort qui nous rappelle notre histoire commune avec Palma, capitale de l’île de Majorque, et ancienne capitale du royaume de Majorque.

Ce jumelage, qui formalise un lien millénaire entre nos deux villes, est plus qu’un simple acte administratif : c’est une volonté de renforcer nos échanges, nos liens culturels, et de raviver cette relation unique qui nous unit depuis des siècles. C’est aussi un pont jeté entre la Catalogne, les Baléares et la région Occitanie, permettant de bâtir des projets communs dans les domaines de la culture, du tourisme et du développement durable.

Le jumelage entre Perpignan et Palma est une opportunité pour notre ville de s’inscrire dans un réseau plus large, d’exporter son patrimoine, mais aussi de s’enrichir de celui de Palma. Cette collaboration ouvre la voie à des échanges d’artistes, à des projets éducatifs et à des initiatives économiques et touristiques. Le partage de nos savoir-faire, de nos traditions et de nos visions pour l’avenir est un enrichissement mutuel qui bénéficiera à nos deux cités.

Le jumelage avec Palma n’est qu’un des nombreux projets ambitieux portés par notre municipalité qui avec celui de Valencia donnera naissance à un Institut de l’histoire du Roussillon destiné à faire connaître notre héritage historique, linguistique et culturel local, régional, méditerranéen et européen.

Depuis notre arrivée à la tête de la ville, notre politique est claire, fondée sur le rayonnement, la rénovation et la modernisation de notre cité. “Perpignan la rayonnante” n’est pas qu’un slogan, c’est aussi une réalité concrète.

Perpignan a entamé une transformation remarquable, qu’il s’agisse de la réhabilitation de nos quartiers historiques, du développement de nouveaux équipements culturels, ou de la modernisation de nos infrastructures.

Le réaménagement du centre-ville, avec la piétonnisation de certains axes et la création de nouveaux espaces publics, redonne à Perpignan un éclat de convivialité. Nos infrastructures sportives, nos écoles, et nos équipements culturels sont aujourd’hui en grande progression.

Mais au-delà de la modernisation urbaine, c’est le développement économique et culturel de la ville qui est au cœur de cette politique. La relance du secteur touristique, le soutien aux entreprises locales par l’investissement, et la mise en valeur de notre patrimoine historique sont autant d’actions qui permettent à Perpignan de se positionner comme une ville attractive, dynamique et en pleine croissance.

Chers amis, célébrer les mille ans de Perpignan, c’est rendre hommage à notre passé, à notre culture, à notre patrimoine. Mais c’est aussi, et surtout, imaginer l’avenir. L’avenir de Perpignan est un avenir où notre ville, fidèle à ses racines, saura s’adapter aux défis du XXIe siècle. Une ville qui, comme le veut son nouveau slogan, brillera de mille feux, portée par une politique ambitieuse de rayonnement, de rénovation et d’ouverture.

Perpignan est une ville de lumière et d’histoire. Elle a traversé les siècles avec fierté et courage. Aujourd’hui, elle s’ouvre au monde, prête à conquérir de nouveaux horizons. Ensemble, continuons d’écrire l’histoire de notre ville, une histoire de rayonnement et de prospérité.

Le bilan de l’action municipale est aussi et d’abord le vôtre et alors que l’année 2024 aura permis d’achever ou de lancer des projets attendus.

Je prends acte, avec une grande satisfaction, des résultats obtenus en matière de sécurité.

Si la responsabilité de la sécurité publique incombe à l’Etat, que ce soit au travers de la Police Nationale ou de la Justice, nos deux cents policiers municipaux contribuent, par leur présence permanente, à préserver l’ordre et la tranquillité publique.

Accueil de proximité, vidéoprotection, bornes d’appel d’urgence, lutte contre le trafic de stupéfiants, prévention, tels sont les axes forts et prioritaires de cette action, ayant conduit, pour la première fois, à une baisse de 10% des actes de délinquance sur notre ville.

Ce succès leur revient et je les en remercie vivement. Nous poursuivrons ce travail de terrain et de collaboration avec la Police Nationale en 2025 !

Des résultats également tangibles concernant la qualité de vie et la propreté de nos rues et de nos places.

Dans la continuité de nombreux investissements réalisés entre 2020 et 2023, je retiendrai, par ailleurs, trois opérations majeures, lancées en 2024 et pour lesquelles, les services techniques, les équipes du renouvellement urbain, de l’habitat, de la « politique de la ville » et du nouvel office du commerce se sont fortement mobilisés et impliqués :

– la reconstruction de l’Ilot Puig, au cœur de Saint-Jacques, est ainsi devenue une réalité, visant la réalisation de trente-six logements neufs, au bénéfice des habitants du quartier ;

– la première pierre de la future médiathèque de la Diagonale du Vernet a été posée et met en perspective un équipement de premier plan, combinant, lieu culturel, espace adolescence jeunesse et salle dédiée aux nouvelles technologies ;

– enfin, la rue des Augustins qui reprend vie, au travers d’un toute première livraison, résultat d’une procédure de Déclaration d’Utilité Publique, de douze locaux entièrement rénovés, à destination de nouveaux commerces du terroir et d’artisanat. D’autres suivront.

Et à cette liste, ajoutons-y le lancement des travaux du centre d’entraînement de l’USAP, à la Plaine de jeu, futur bâtiment de 1 600 m² de surface, lieu de préparation sportive et de vie pour les joueurs et le staff. En attendant les tribunes de Brutus que nous soutenons avec le conseil départemental et avec la préfecture, construction qui marquera un nouveau développement pour les Dragons Catalans.

Dépassant ces projets emblématiques – et j’aurais pu en citer bien d’autres -, à l’instar de la modernisation du Palais des expositions, de la livraison de la bibliothèque du campus Mailly, de la restructuration de la Place Rigaud ou encore de la création d’un nouvel espaces détente sur le square Bir Hakeim, les services municipaux sont aussi impliqués, au quotidien, dans l’animation de nos politiques locales.

Je pense notamment à celles qui concernent, tout particulièrement, l’action éducative, l’animation sociale, l’accès à la santé, l’offre culturelle et la promotion du sport.

Merci à toutes ces équipes de professionnels agissant dans ces différents domaines.

Mais permettez moi de retenir pour l’année 2024 :

– le développement des actions « cap’ ados » pour mobiliser nos jeunes autour de projets éducatifs et civiques ;

– le soutien apporté à l’organisation de grandes manifestations culturelles, le succès confirmé du Centre d’Interprétation de l’architecture et du patrimoine ainsi que celui des expositions remarquables proposées par le Musée Rigaud ;

Je veux souligner aussi le dynamisme de notre équipe de l’Office du Tourisme, qui se réinvente et qui a initié, en 2024, la mise en place d’une nouvelle offre, au travers, notamment, de la découverte « des trésors cachés » de Perpignan.

J’ajoute également que le nouveau statut du Palais des Congrès ouvre de nouvelles perspectives de développement et je salue aussi le travail, sans relâche, mené par la direction et l’ensemble du personnel pour faire de cet outil, un instrument de promotion de notre territoire.

Concernant la Santé, première préoccupation des Perpignanais, la situation se tend. Bon nombre de nos concitoyens n’ont plus de médecins traitants et la démographie médicale demeure défavorable, du fait de nombreux départs à la retraite de médecins, non remplacés. Selon les données de 2023, 15 % des Perpignanais de plus de 17 ans sont en recherche d’un médecin traitant, représentant, au total, 11 000 patients en demande. Si cette compétence incombe d’abord à l’Etat, notre ville ne demeure pas sans initiative volontariste.

Elle l’a d’ailleurs démontrée, au travers de son engagement, au moment de la pandémie du COVID 19, en allouant des moyens logistiques conséquents pour assurer les dépistages et les campagnes de vaccination. À la suite de la concertation engagée avec l’Etat, a été par ailleurs impulsé, à partir de 2023, un nouveau Contrat Local de Santé associant, dans le cadre de l’application du Projet Régional de Santé et au regard d’un diagnostic approfondi, l’Agence Régionale de la Santé, la CPAM et la Ville.

Le premier axe, c’est d’abord l’accès aux soins de premiers recours, grâce à l’installation de lieux d’exercice coordonné de la médecine et au soutien accordé aux professionnels de santé.

L’ouverture de la Maison de Santé, Rue Foch, au sein d’un bâtiment communal, consolidant un important réseau de professionnels, a permis, avec le soutien de l’Etat et d’autres partenaires, de couvrir une partie des besoins sur le centre-ville et sur sa périphérie. D’autres projets de regroupements de Maison de Santé sont en préparation et ceci au travers d’une possible mise à disposition de locaux et en association avec d’autres initiatives privées, que ce soit sur le secteur du Moulin à Vent, de Las Cobas, de la porte d’Espagne, à la Patte d’Oie ou sur Saint-Martin et Saint-Assiscle.

Les professionnels sont demandeurs et motivés pour offrir ce vrai maillage de santé, au plus proche du domicile des patients.

L’objectif est surtout d’attirer, pour les années à venir, de nouveaux médecins sur notre territoire et aussi des internes, très intéressés par ce mode d’exercice regroupé et répondre à ce défi majeur que constitue l’accès à la santé pour tous.

La ville est aux côtés des tous ces professionnels et ces étudiants pour faciliter leur installation et accompagnera cette nouvelle dynamique en 2025 !

J’ajoute que la Ville, elle-même, possède son propre Centre médical municipal de santé agréé, Rue de la Fusterie, ouvert six jours sur sept, au sein duquel quatre médecins généralistes assurent un suivi médical pour les personnes les plus en difficultés et fragiles, soient à destination, à ce jour, de 1 200 patients.

Le deuxième axe, c’est le handicap et l’action menée en faveur de la prise en compte de tous les handicaps et de la perte d’autonomie ainsi que de l’insertion des personnes à mobilité réduite. Notre ville, attentive à toutes ces problématiques, travaille à une meilleure accessibilité des personnes en situation de handicap, notamment dans les lieux publics et sur la voirie. Et soutient les associations dans leur combat quotidien pour mieux faire entendre la voix de nos concitoyens concernés.

J’ajoute enfin que notre Ville a pris l’initiative de lancer, en novembre 2024, en partenariat avec l’association MUT’COM, maître d’œuvre de l’opération et acteur expérimenté, une mutuelle communale, afin d’améliorer, en faveur de nos concitoyens les plus démunis, l’accès aux soins et de lutter contre les inégalités sociales de santé. Il s’agit, au travers de cette nouvelle offre de prestations et de tarifs adaptés, de proposer une couverture santé accessible à toutes et à tous, en droit de bénéficier de soins de qualité et de proximité.

2024 a été une année riche pour l’action municipale et 2025 doit nous permettre de poursuivre, avec vous, le travail ainsi engagé.

Les contraintes ne feront néanmoins que s’amplifier en 2025 et alors que les incertitudes persistent quant aux décisions qui découleront du Projet de Loi de Finances et sur la façon dont les collectivités locales seront mises à contribution.

Sans revenir sur le tableau sombre des finances publiques, la dette de la France atteint plus de 3 000 milliards d’euros et le déficit représente plus de 6% du PIB.

Les collectivités locales en subiront les conséquences, par une baisse de leurs recettes et de leur autofinancement.
Dois-je rappeler par ailleurs que la Ville de Perpignan, assumant d’importantes charges de centralité au sein de la Communauté Urbaine, et dans l’obligation de répondre à d’importants besoins sociaux, a dû faire face, conséquence mécanique de mesures gouvernementales, prises au cours de ces trois dernières années, à plus de quatorze millions d’euros d’’augmentation de ses dépenses de fonctionnement… ?

Dans ce climat ambiant inédit, une orientation s’impose pour l’élaboration du budget primitif 2025, nous aurons donc à faire des choix. Et choisir, c’est aussi faire des mécontents. Nous assumerons ces choix en les expliquant autant que faire se peut à nos concitoyens.

 

Quatre orientations majeures sont poursuivies en 2025 et devront nous guider en 2025 :

 

1. Des investissements priorisés, avec pour objectif de garantir le calendrier des opérations déjà lancées et de se concentrer sur ceux pour lesquels des impératifs s’imposent. Je citerais plus particulièrement : les travaux de restructuration de la rambla de l’Occitanie, au cœur du quartier du Moulin-à-Vent, la piétonisation du Quai Vauban, la rénovation de la Place des Poilus ainsi que celle de l’avenue des Baléares.

2. Une présence en continu de nos équipes au sein de nos annexes Mairie, témoignant de l’ancrage d’un service public de proximité, à l’écoute de nos concitoyens, au plus près de leur domicile.

3. Un travail relancé par nos espaces citoyens autour d’initiatives favorisant l’apprentissage de la citoyenneté et le respect de laïcité,

4. Et enfin, le maintien des grands rendez-vous festifs de notre ville qui, tout au long de l’année et particulièrement au moment de la saison estivale et des fêtes de fin d’année, propose des animations variées, à la grande satisfaction de toutes et de tous.

Un grand merci aux équipes de la communication et l’événementiel, et à l’ensemble des services techniques, disponibles et fortement impliqués dans l’organisation de ces temps forts, – manifestations et déambulations – au service du rayonnement et de la notoriété de notre ville.

Les élus que nous sommes sont à un carrefour de leurs missions et de leurs engagements ? Le monde change. La politique aussi. Les mentalités s’individualisent toujours plus au point par narcissisme d’oublier l’essentiel.

Pendant que certains se regardent le nombril toute la journée, d’autres travaillent pour l’intérêt général sans attendre les titres ou les honneurs. La modestie gagnerait à se réinventer dans l’action publique.

Les responsabilités sont énormes et les risques de plus en plus présents. L’abnégation, l’engagement, la bienveillance, le courage, le dévouement, la loyauté et la fidélité sont des valeurs indispensables pour un homme ou une de femme politique qui aspire à servir la société avec intégrité. L’abnégation, comme vertu suprême, consiste à se sacrifier pour l’intérêt général, en mettant de côté ses désirs personnels et ses ambitions. Cet engagement sincère est renforcé par le courage, cette force intérieure qui pousse à prendre des décisions difficiles, à affronter les adversités et à défendre les principes, même lorsqu’ils sont impopulaires ou risqués.

Ainsi, ces valeurs, qui se nourrissent les unes des autres, permettent de créer une politique plus humaine, plus respectueuse et plus juste. Elles rappellent que l’action politique doit avant tout être guidée par le bien-être des autres, la recherche de l’équité et une volonté de bâtir un avenir commun, fondé sur la solidarité et le respect des individus.

Les communes sont le creuset de la liberté et de la participation citoyenne. C’est dans ce cadre local que les individus prennent conscience de leurs droits et de leurs devoirs, et qu’ils apprennent à participer activement à la gestion de leur environnement. Le maire, en tant qu’élu de proximité, joue un rôle fondamental dans cette éducation à la citoyenneté.

Préservons l’entité communale dans ce brouillard d’incertitudes”.

 

Louis Aliot a conclu son discours par un témoignage personnel sur la situation à Mayotte, ce en soulignant l’importance des services publis et des mairies lorsque tout manque, nourriture et eau.