(Communiqué)

 

Clotilde Font et Philippe Symphorien (@photo C. Morel-Fontaine)

 

“Notre binôme sera candidat pour une alternative à droite”

 

Nous sommes soutenus par Nicolas Dupont Aignan sur le canton regroupant les quartiers Est de Perpignan, les communes de Bompas, Sainte-Marie-la-Mer et Villelongue-de-la-Salanque.
Notre ambition est d’être présents au second tour de l’élection départementale où se jouera le destin des prétendants au fauteuil de la présidence du département. Entre droite et extrême droite, nous avons déjà essuyé les plâtres puisque respectivement ex colistiers de Louis Aliot (RN) en 2014 et ex cadre local du RPR, notre choix s’est finalement porté sur une candidature indépendante « ni système, ni extrême » pour reprendre le slogan électoral du président de Debout La France dont le parti a enregistré près de 5% des voix à l’élection présidentielle de 2017.

Nous tenons a répondre à l’approche du scrutin aux questions qui nous sont régulièrement posées :

– Pourquoi cette candidature à droite sur ce canton en particulier ?

Clotilde Font (C F) : nous souhaitons apporter notre grain de sel sur ce canton ou tout se jouera dans un mouchoir de poche entre nous, un ex colistier de Romain Grau (LREM) ayant basculé au RN et le sénateur (LR) Jean Sol qui semble en difficultés face à une pression populiste de plus en plus grande à perpignan.

Philippe Symphorien (P S) : Je réside dans le quartier de Las Cobas et suis Secrétaire départemental de Debout La France, il était donc tout naturel pour moi d’être candidat ici.
J’ai tout de suite pensé à Clotilde pour être mon binôme. Ancienne élue municipale de Perpignan, c’est une femme de terrain aux convictions bien ancrées à droite.

– Pourquoi ne pas soutenir dès le premier tour, l’un ou l’autre des candidats LR et RN ?

C F : la mise en place de binômes droite-gauche et le flou de la porosité entre LR et LREM m’interrogent grandement. Je ne retrouve pas la ligne Chiraquienne et Sarkozyste pour laquelle j’avais un attrait ni pour l’ancien RPR souverainiste. Dans l’attente des propositions claires pour sortir le département de la misère et de l’assistanat, je préfère m’engager au côté d’un homme que je connais et qui n’a jamais dévié.

P S : je suis convaincu par la capacité de Nicolas Dupont Aignan à fédérer les troupes et à défendre les idées souverainistes. C’est d’ailleurs dans cet esprit que j’ai soutenu Alexandre Bolo à l’élection municipale 2020 à Perpignan, car il était dans une démarche fédératrice, désintéressée et sincère. En politique il faut respecter les gens, les considérer dans leurs engagements et les sacrifices qu’ils font pour défendre leurs idées et l’avenir de leur territoire.

– Seriez-vous prêts à soutenir l’un ou l’autre des candidats au second tour ?

C F : nous n’en sommes pas encore à ce stade de la réflexion, notre candidature et notre objectif est d’enregistrer le meilleur score possible au premier tour et de convaincre un maximum autour de nous de voter pour nous dès le premier tour. Je connais intimement mes adversaires, et la politique est une affaire d’hommes et de femmes engagés pour un territoire, le tout étant de se retrouver autour de projets communs dans l’intérêt général”.

P S : l’intérêt général primera toujours. Il n’est pas question d’un quelconque ralliement à ce stade de l’élection mais je suis et je resterai ouvert au dialogue avec les uns et les autres. Mais soyons clairs, tout doit se jouer sur les idées et sûrement pas sur des ambitions personnelles.