Hier lundi 30 janvier 2023, en début de soirée, Michel Coste, président de la Communauté de communes du Vallespir, avait convoqué les membres de ladite intercommunalité pour, entr’autre, c’était au programme du point n°5 de l’ordre du jour, aborder l’organisation du festival Les Déferlantes Sud de France

 

Michel Coste a confirmé qu’il avait bel et bien rencontré, la semaine dernière, les organisateurs dudit festival, à savoir les dirigeants de La Frontera Production, sous l’égide de la Région Occitanie/ Pyrénées-Méditerranée et du Département66, afin d’examiner la situation. Le maire de Céret a tenu à souligner que lors de ce contact il avait été ferme sur le cahier des charges de l’organisation des Déferlantes Sud de France, imposant ses propres conditions dans l’éventualité d’un “toujours possible” retour du festival au château d’Aubiry.

Si, hier soir, lors de ce Conseil communautaire qui avait lieu au rez-de-chaussée de la salle de l’Union à Céret et qui a été bouclé en moins d’une heure, le maire de Céret a semblé d’humeur plutôt sympathisante et conciliante vis-à-vis de La Frontera Production, cela n’a pas été l’ambiance générale parmi les participants, jusque dans les propres rangs du Premier Magistrat où deux de ses adjoints, Brigitte Baranoff et José Angulo, respectivement 1re et 2e adjoint de la Ville de Céret pour ne pas les nommer, ont paru manifester certaines réticences sur le retour en grâce des organisateurs… Pour le moins.

Ils sont montés au créneau notamment pour invoquer “une relation de confiance rompue”. Et ce, à l’image du maire des Cluses, Alexandre Puignau, lequel a tenu à rappeler “les propos délétères” tenus par certains dirigeants du festival “contre notre territoire”, depuis leur départ de Céret. Ce dernier s’est également étonné de “ne toujours pas avoir en main la situation comptable issue du bilan financier de la 1re édition des Déferlantes Sud de France à Céret, qui a eu lieu début juillet 2022.”

En écho, une voix dans ladite assemblée communautaire lui a répondu qu’il fallait patienter, “cela ne fait que six mois, la comptabilité est annuelle”… Etait-ce là de l’humour ?

Tandis qu’un autre élu faisait remarquer que sur le “re-new” du cahier des charges proposé pour un éventuel retour du festival à Céret figurait toujours, étrangement, le nom du site… du Parc des Expositions de Perpignan (en lieu et place du Château d’Aubiry) ! “Tout cela n’est pas sérieux”.

Bref, vous l’aurez compris, la discussion et tous ses aléas, malgré la rondeur des propos insistants de Michel Coste, n’a pas fait avancer d’un pouce le schmilblick. Loin s’en faut. L’exil des Déferlantes Sud de France se poursuit… jusqu’à quand et jusqu’où ? That is the question.

 

L.M.