Engagée pour l’essentiel par quelques riverains, dont l’intérêt particulier peut-être débattu et le sera (domaine public, stationnement …) lesquels par pétition et publication sur les réseaux sociaux dont nous connaissons plus que jamais aujourd’hui la crédibilité « trop facile », essaient de dénaturer un projet communal dont l’origine et la réflexion avaient déjà été engagées par mes prédécesseurs, dans une logique forte et rationnelle…

 

Il s’agit de la réhabilitation de la partie haute du quartier du « Mouré » desservit par un seul accès routier du carrefour de l’Ecole Jules Ferry à l’entrée de la caserne du CNEC, en cours d’étude, le projet en question ne concernant qu’une voirie sans issue de l’entrée du CNEC à la petite place du Mouré de quarante mètres environ, dans lequel sur toute sa longueur un stationnement et une occupation « permanent et anarchique » privatisent le Domaine Public Communal, ne laissant par la même qu’une voie de passage très étroite de près de 2,80 m, incluse entre le stationnement susvisé et les dites occupations privatives du domaine public (un plan d’alignement a été réalisé par géomètre expert), empêchant d’une part, le croisement de deux véhicules légers, d’autre part un accès rationnel aux services de secours et d’incendie (pompiers, ambulance…) et de collecte d’ordures ménagères (benne d’Om… ) ; ce qui créée une situation dangereuse pour la sécurité publique des biens et des personnes.

Tous les services publics ont validé et contribué à ce projet, et après avoir été consultés règlementairement, l’Architecte des Bâtiments de France (l’ABF), après de nombreuses réunions de travail et simulations environnementales a émis un avis favorable en acceptant la configuration et l’aménagement de ce petit projet (250 000 €uros) lequel ne porte aucune dénaturation ni aucune atteinte environnementale et paysagère puisque dix arbres Méditerranéens seront plantés en compensation de quatre arbres « fatigués » qui y seront supprimés ; qui plus est, les propriétaires d’une partie privative de la place, ont accepté de la céder à la commune moyennant l’€uro symbolique.

Où est l’intérêt de ces personnes occupant privativement une partie du domaine public à leur seul usage ?… s’abritant derrière un principe écologique qu’ils essaient, à leur bénéfice, de faire partager au maximum de personnes, mais qui est loin de la réalité et de la vérité !

En 1995, le même phénomène s’était produit sur la requalification du square Caloni, où huit tamarins avaient été supprimés pour y substituer huit magnifiques oliviers (nous publierons cet épisode, les anciens membres de l’APSEC s’en rappelleront).

Qui s’en plaindrait aujourd’hui ?

Sachons raison garder, soyons responsables et raisonnables. Mais prêtons aussi attention à cette maxime qui dit : « … ce qui est sûr, est que tout homme qui dirige, qui fait quelque chose, a contre lui ceux qui voudraient faire la même chose, ce qui font précisément le contraire, et surtout la grande armée des gens d’autant plus sévères qu’ils ne font rien du tout ».

Les conflits et les contentieux ne sont jamais gagnés par personne, et font perdre du temps à l’amélioration de la qualité de vie de nos concitoyens.

Sur ce qui n’est pas la vérité et que l’on pourrait croire aux mensonges, Platon disait : « Personne n’est plus détesté que celui qui dit la vérité ». Je vous encourage à visionner et analyser les documents photographiques suivants concernant la projection de la future place.

 

Guy Llobet, maire de Collioure.