Plus de quatre cents Colliourencs ont fait le déplacement, hier soir, pour la traditionnelle cérémonie des vœux de leur maire, Guy Llobet et du Conseil Municipal.

Guy Llobet a remis la médaille de la ville à quatre colliourencs engagés dans le milieu associatif ou économique : Hélène Camps, Michel Gosselin, Laetitia Pietri-Clara et Roger Riera.

 

 

Morceaux choisis du discours de Guy Llobet, maire de Collioure, lors de la traditionnelle cérémonie des voeux de la Municipalité à la population, qui s’est tenue dans la soirée d’hier, vendredi 5 janvier 2024, au Centre Culturel communal…

 

-“Au moment ou cette nouvelle année commence, je voudrais m’adresser à chacune, et à chacun d’entre-vous, quoi de mieux que cette manifestation pour y faire droit. 2024, ne devrait pas être une année comme les autres, dans notre village. Voilà déjà trois ans que vous avez fait confiance à mon équipe, pour mener à bien les affaires de la commune. Vous savez dans quel « assoupissement tranquille », elle était restée. Vous savez aussi, que nous n’avons pas fait de promesses inconsidérées, que nous n’avons pas fait miroiter monts et merveilles tout de suite, pour tout le monde. Mais vous savez aussi que malgré deux années de gestion de crise sanitaire, notre mandat n’est pas le plus facile, ni le plus juste que vous puissiez imaginer.

Je ne reviendrais pas, comme il est de coutume, sur les nombreux travaux réalisés, ni sur l’état de nos finances, parce que notre bilan complet de mi-mandat, et ses perspectives, vous ont déjà été communiqués tout récemment, et individuellement, qui plus est, je me suis exprimé très longuement l’année dernière, sur notre calendrier de réalisation de nos investissements, en commençant par ce qui était le plus urgent, et je sais aussi, que vous suivez de près nos engagements. En ce sens, nous faisons, et ferons ce que nous avons dit, et je suis fier de vous annoncer qu’avant la fin du mandat des plus perturbés, effectivement de l’histoire des collectivités, nous aurons réalisé et engagé dans nos programmations plus de quinze millions d’euros de travaux, ce qui ne s’était jamais vu à Collioure, et je suis bien placé, vous le savez, pour en parler. Est-ce miraculeux ? Sûrement pas ! Est-ce que c’était nécessaire fatalement ?… Oui ! Tout d’abord au regard du retard accumulé dans les projets structurants de la commune depuis quelques années. Retard qui a été rattrapé grâce à l’engagement, et au travail de mes élus, et à la motivation qu’ils ont eue, chacun et chacune à leur niveau, pour « tirer Collioure par le haut ».

 

-“Mesdames et Messieurs, la démocratie est malade, la représentation nationale ne montre plus l’exemple, et les maires qui sont des hommes de terrain, et en première ligne, sont souvent coincés entre un Etat qui les écrase par leurs normes excessives et incommensurables, et leurs propres concitoyens qui attendent des résultats immédiats, saisissant souvent pour rien, les tribunaux lorsque leurs souhaits ou désiratas ne sont pas exaucés, même s’ils ne peuvent pas l’être. 2020 est le mandat de tous les dangers, avec la réduction des ressources, la crise sanitaire, la crise énergétique, et maintenant… l’inflation, et la scission sociale dans le pays provoquée par le nouveau régime des retraites, et je ne me hasarderai pas à parler de la loi sur l’immigration ! La légitimité du pouvoir qui certes doit être exercée, comme je viens de le développer, dans l’intérêt général et public, est souvent contestée ou attaquée par cet individualisme nocif, qui nuit aux valeurs fondamentales de notre société, et de notre république démocratique (…)”.

 

-“Je veux profiter de l’occasion qui m’est donné ce jour, pour remercier toutes celles et tous ceux qui participent activement à la défense de la démocratie. D’abord mes élus municipaux, dix-neuf femmes et hommes qui sont à la disposition des autres, qui émettent des idées, transmettent les souhaits, discutent, partagent, débattent, s’opposent, décident, agissent, accompagnent, cherchant toujours à améliorer encore et encore, et sont toujours présents au quotidien pour le bien communal, leur optimisme est leur force, et leur engagement et courage, me donnent à moi, la force et le courage de réussir nos entreprises.

Ensuite le personnel communal, et j’y associerais tous les fonctionnaires qui Å“uvrent avec nos partenaires institutionnels : l’Etat, la Région, le Département, la Communauté de Communes, et bien d’autres… pour leur expertise, leur professionnalisme, et le sens du service public qu’ils défendent. Ce sont des éléments essentiels pour notre vie quotidienne. Sans ces femmes et ces hommes, il n’y aurait pas grand-chose. C’est cet enthousiasme groupé, qui nous permet d’aller plus loin. C’est grâce à vous toutes et tous, qui êtes la ce soir, bénévoles d’associations, entrepreneurs, commerçants, artisans, corps enseignant, forces de l’ordre, et de secours, citoyennes et citoyens, volontaires de la RISC, que nous réussirons notre mission et nos ambitions”.

 

-“Dans la période qui s’ouvre devant nous, notre démocratie, nos valeurs, sont tellement indispensables, face à des enjeux qui nous dépassent individuellement, et qui nous mettent en péril collectivement, bien au-delà de notre vie quotidienne… Et notre petit confort de pays occidental ne nous protègera pas indéfiniment. Regardez aujourd’hui, la force des éléments, le risque d’incendie, de la sècheresse, de la canicule, de l’élévation du niveau moyen de la mer. Ce réchauffement climatique dont on parle beaucoup, il n’est pas qu’en Australie, il faisait 20° en Norvège le 2 janvier.
Je ne vais pas en rajouter…”.

 

-“Mais je ne voudrais pas donner, et loin de moi, de crédits aux aigris, aux grincheux, ces personnes que nous croisons dans nos collectivités respectives, qui continuent à affirmer, sans savoir, ni pourquoi ni comment, et sans analyser leurs propos déclamant à la cantonade … que « tout était mieux avant » oubliant par la même, que « LE AVANT DE DEMAIN, C’EST AUJOURD’HUI… ». Le problème avec ces gens qui ont un esprit fermé, c’est que leur bouche est toujours ouverte, et que leur réalité est toujours l’échec de l’autre !… Sans savoir aussi que l’échec est toujours le fondement de la réussite, et qu’il est bien aussi un évènement incontournable qu’il faut vivre aussi calmement qu’une joie. A moi de les convaincre. Dans mon activité de Maire sur les trois dernières années, j’ai reçu dans mon bureau à la mairie, en entretien individuel et personnalisé près de 1 000 personnes. Vous savez aussi que quand vous êtes maire, vous entendez beaucoup de choses, qui plus est agréables, des félicitations, des encouragements, mais parfois et aussi des choses moins agréables. Mais c’est la démocratie, et plus particulièrement la démocratie locale, et il faut l’accepter telle qu’elle est, mais surtout la protéger, et la défendre, et nous nous employons tous les jours à la défendre pour nos concitoyens. Homme de dialogue avec mon équipe, nous avons su toujours parlé juste, et parlé vrai, quand il y avait lieu d’agir, sans polémique, ni invective. Par ailleurs, et je viens de le développer, notre première moitié de mandat « tronquée » de plus de deux années, nous a accaparée et nous avons dû avec mon équipe municipale, mettre la surmultipliée pour travailler nos dossiers, afin qu’ils puissent être prêts en temps opportun, et que les tours de tables, et les demandes de financements, puissent être faits dans de bonnes conditions rationnelles. C’est beaucoup d’heures de travail, et parfois de tourments, mais aussi tellement de plaisir de voir un Collioure grâce à notre énergie commune et vos encouragements quotidiens évoluer.
C’est aussi ça, le quotidien d’un maire (…)”.

 

-“Dans la deuxième partie de mandat qui vient de débuter, je viendrai personnellement vous rencontrer, non pas par quartiers, mais par secteur de quartiers pour dialoguer directement avec vous, en toute honnêteté, objectivité, et liberté, sur tous les sujets qui vous concernent ou qui peuvent vous inquiéter, et répondre à toutes les questions, ou interrogations, que vous voudriez bien me poser. Ce dialogue direct avec le maire, se fera autour de rencontres simples, un samedi matin, vous laissant plus facilement le loisir de vous libérer, et de les fréquenter.

J’aurais le plaisir très prochainement de vous informer de ces rencontres, qui auront lieu pour de meilleures commodités, au début du printemps (…)”.