(Communiqué)

 

 

L’association Mar i Mun tient à remettre quelques pendules à l’heure.

 

“Quand nous lisons tout et n’importe quoi sur la décision de déplacer le festival Les Déferlantes Sud de France à Perpignan, nous ne pouvons pas rester silencieux

Un problème majeur est survenu lors des Déferlantes en juillet 2022, à Céret : la destruction d’un mur d’enceinte sur une quarantaine de mètres, une brèche dans le mur de l’esplanade afin de permettre l’accès aux artistes, la construction d’un mur pour la scène et des grilles tout simplement arrachées, tout cela pour installer des enceintes et autre matériel pour le festival.

Or je rappelle que le site du château d’Aubiry est un site classé et donc protégé en tant que Monument Historique tout comme le parc et les enceintes (ce dernier point est précisé dans l’arrêté d’inscription publié par la base Mérimée du ministère de la Culture).

Ces travaux – non autorisés par la Direction Régionale des Affaires Culturelles. DRAC (deux refus consécutifs) -, ont été financés à hauteur de 60% par Michel Coste, maire de Céret, et le reste par ENEDIS.

L’association Mar i Mun avait elle-même contacté la DRAC afin de faire cesser Les Déferlantes sur ce site.

Enfin, et ce n’est pas le moindre des soucis causés par Les Déferlantes, l’incivilité des participants : ils urinent sur les façades ou portes des maisons, il y régurgitent, ils laissent bon nombre de déchets n’importe où, une fois avinés ils sont aussi insultants, voire agressifs, avec les riverains.

Il ne faut pas oublié que si Les Déferlantes ont été délogées d’Argelès-sur-Mer, c’est après un combat entr’autre de personnes qui ont pris parti pour les Aigles de Valmy ; cette société à perdu bon nombres de rapaces dû au stress et a dû finalement mettre la clé sous la porte, voila l’autre face des Déferlantes.

Alors, nous sommes là bien loin d’une petite et simple querelle politique, comme nous pouvons le lire dans une certaine presse et sur les réseaux sociaux”.