(Communiqué)

 

-“Graciés, mais pas amnistiés !

La décision du gouvernement espagnol de gracier les neuf prisonniers politiques catalans interroge.
Après plus de trois ans de détention, la situation restait bloquée entre le pouvoir central et la Catalogne.

Le Conseil de l’Europe a voté cette semaine un rapport demandant à l’Espagne de libérer les prisonniers, d’arrêter la répression et les poursuites envers les exilés. Ce rapport s’ajoute aux juridictions belges et au Parlement Européen contraires aux demandes d’extradition.

Sur le plan humanitaire, gracier et libérer Junqueras, Cuixart, Jordi Sanchez, Carme Forcadell et les autres, peut s’entendre et s’apprécie.

Cependant, cela ne règle en rien la solution politique qui seule s’impose. La mesure ne dénonce pas le procès et les condamnations contrairement à l’amnistie réclamée par la Generalitat, Puigdemont, les partis indépendantistes, l’ANC et Omnium et ne prévoit pas de référendum d’autodétermination.

L’Espagne et son gouvernement socialiste jouent la montre et le statu quo. EELV Pays Catalan, depuis le début du conflit, réclame une solution politique négociée, l’arrêt de toutes les poursuites pour tous (3 000 Catalans sont encore en attente de procès) et la reconnaissance de l’autodétermination pour la Catalogne”.

Europe Ecologie Les Verts (EELV) du Pays Catalan