Comme suite à l’entrée en vigueur de la réforme des études de médecine, le Gouvernement a annoncé qu’il y aurait 1 500 postes d’internes en moins à la rentrée prochaine. En effet, en raison d’un manque de transparence et de visibilité sur les nouvelles modalités du concours de l’Internat, un nombre considérable d’étudiants ont préféré redoubler leur année. Le Gouvernement a alors choisi de réduire les places d’internes selon un arbitrage contesté. Plus de 55 000 personnes ont signé une pétition pour dénoncer une injustice pour les nouveaux internes en médecine.

https://www.change.org/p/demande-urgente-de-r%C3%A9ouverture-de-postes-pour-l-internat

Cette baisse du nombre d’internes aura un impact significatif sur l’Hôpital public dont les internes constituent 40% des ressources médicales. Le CH de Perpignan accueille chaque semestre en moyenne 95 à 100 internes.

Dans ce contexte, la sénatrice Lauriane Josende a interpellé Frédéric Valletoux, ministre délégué en charge de la Santé et de la Prévention, au sujet des conséquences que cette réduction entraînera sur l’Hôpital public, déjà exsangue, dans les Pyrénées-Orientales.

Outre les fermetures successives des urgences de nuit des cliniques privées, en raison d’un manque criant de personnel, l’entièreté du Territoire fait face à une grave pénurie de Professionnels de santé et cela a des conséquences significatives, notamment pour nos Collectivités.

En conséquence, elle demande au ministre “de prendre des mesures immédiates pour lancer concrètement l’universitarisation du Centre Hospitalier de Perpignan”.

Courrier F. Valletoux_Internes (1)

20240828 CP Réduction internes