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« Intolérable », « inadmissible » : après la gifle, le président Emmanuel Macron reçoit le soutien de toute la classe politique. Giflé par un homme lors d’un déplacement à Tain-l’Hermitage (Drôme) ce mardi 8 juin, Emmanuel Macron a reçu le soutien de toute la classe politique

 

nouvelobs.com.- Le Premier ministre Jean Castex a déclaré devant l’Assemblée nationale : « La politique ça ne peut en aucun cas être la violence, l’agression verbale, et encore moins l’agression physique. J’en appelle à un sursaut républicain, nous sommes tous concernés, il en va des fondements de notre démocratie. » Stanislas Guérini chef du parti LREM a, lui, condamné un « geste intolérable. A travers le président de la République c’est la démocratie qu’on attaque. Défendons-la, ensemble ».

« C’est d’une extrême gravité, a aussi dénoncé Sacha Houlié, député LREM. Ça appelle une condamnation et une prise de conscience de chacun sur la façon […] de se comporter. Le président avait lancé cet appel au calme, il doit absolument être entendu de la part de tous ceux qui ont aujourd’hui une responsabilité publique. Quant à cet individu, il mérite la plus grande fermeté. »

« La violence est l’arme des lâches »
La condamnation est également unanime dans l’opposition. « C’est inadmissible de s’attaquer à des responsables politiques, mais plus encore au président de la République parce qu’il est le président de la République », a notamment réagi Marine Le Pen lors d’une conférence de presse.

Même ton pour le numéro 2 du RN, Jordan Bardella qui a tweeté : « La violence est l’arme des lâches et n’a pas sa place en démocratie. Cet acte visant le président de la République est inadmissible et nous le condamnons fermement. »

« Je condamne vigoureusement l’agression dont le président de la République vient d’être victime. Aucun désaccord politique ne justifie une telle violence. Trop d’élus et de figures d’autorité en sont victimes aujourd’hui », a accusé de son côté la présidente de la Région Ile-de-France Valérie Pécresse sur Twitter.

« Je suis solidaire du président »
Soutien au chef de l’Etat aussi à gauche. « Cette fois-ci vous commencez à comprendre que les violents passent à l’acte ? Je suis solidaire du président », a écrit sur le même réseau social Jean-Luc Mélenchon, en référence à la vidéo du youtubeur d’extrême droite Papacito que le leader « insoumis » a dénoncée lundi.

C’est également par un message sur Twitter que l’ancien président de la République François Hollande a réagi : « Agresser le président de la République c’est porter un coup insupportable et intolérable à nos institutions. Face à ce geste inqualifiable, toute la nation doit être solidaire du chef de l’Etat. J’adresse dans ces circonstances tout mon soutien à Emmanuel Macron. »

Eric Coquerel, député LFI de Seine-Saint-Denis, rappelle, lui, que : « C’est exactement sous ce slogan [de Montjoie Saint-Denis, NDLR] que j’ai été également agressé par des militants de l’Action française il y a quelques années, un groupuscule royaliste également. »

L’autorité en question
D’autres personnalités politiques, surtout à droite, ont profité de cet incident pour questionner l’autorité de l’Etat. C’est le cas de Nicolas Dupont-Aignan, candidat Debout la France à la présidentielle qui pointe : « Gifle au président de la République : symbole d’une fonction présidentielle abaissée dans un pays qui a perdu ses repères… »

Un constat partagé par Philippe Bas, sénateur LR, pour qui « la gifle dirigée contre Emmanuel Macron est révélatrice d’un climat de violence et d’amoindrissement [sic] de l’autorité dans lequel tout semble permis. Vigilance indispensable pour restaurer le civisme et l’autorité de l’Etat dans la République ».