(Communiqué)

 

-“Dans son optique d’améliorer la qualité de vie au travail non seulement des personnels de l’Éducation nationale, mais aussi des journalistes, le SNALC a depuis quelques années supprimé sa conférence de presse de rentrée, remplacée par un dossier de presse synthétique.

En cette rentrée 2022, l’actualité du SNALC est centrée sur la crise des recrutements (et de l’Éducation nationale en général), mais aussi sur le début de quinquennat pour le nouveau ministre. On sait que c’est généralement une période de projets de réformes, qui suscitent davantage de craintes que d’espoirs.

Le SNALC, en tant qu’excellent connaisseur du système éducatif, comme vous, ne s’arrête pas à la communication institutionnelle, mais cherche à voir si nous sommes dans la droite ligne du quinquennat précédent, ou si une réelle rupture est possible. Pour le moment, c’est plutôt la continuité qui prévaut.

La mise en avant par le président de la République de l’expérimentation marseillaise (« autonomie ») ou encore les promesses de revalorisation dont une partie serait conditionnée à des missions supplémentaires (« travailler plus pour gagner plus ») montrent bien que le désarroi des personnels de l’Éducation nationale n’est ni compris, ni même entendu. Et ce n’est pas la blablatologie annoncée pour cet automne — avec des concertations prévues dans chaque école, collège ou lycée — qui nous rassure.

Les constats sont posés depuis longtemps ; ils sont partagés, y compris par le ministre qui reconnaît de façon honnête la crise des recrutements. L’heure est à l’action rapide, et non à la perte de temps et à l’illusion des « solutions locales » et des « acteurs » alors que le problème est général et national. L’actualité éducative promettant d’être nourrie dans les mois qui viennent, vous pouvez évidemment solliciter des rencontres bilatérales si vous souhaitez développer certains sujets (…)” :

 

DOSSIER DE PRESSE SNALC R2022 pour S3