(Communiqué)

 

Depuis la rentrée scolaire 2024, l’académie de Montpellier, en partenariat avec l’Agence Régionale de Santé et la Région Occitanie/ Pyrénées-Méditerranée, propose une option « Ambition études santé » aux lycéens de Première et de Terminale dans trois lycées (lycée Peytavin de Mende (Lozère), Jean-Baptiste Dumas d’Alès (Gard) et Ruffié de Limoux (Aude), situés dans des zones caractérisées par une offre de soins insuffisante

 

L’objectif, est de susciter ou soutenir l’ambition des jeunes issus de la ruralité, tout en contribuant à une meilleure répartition des futurs soignants. Quatre nouveaux lycées pourront dès la rentrée 2025 bénéficier de ce dispositif.

Ces Options Santé ont été mises en œuvre en lien avec l’Université de Montpellier et en partenariat avec les hôpitaux et les Instituts de formations en soins infirmiers du territoire.

Les élèves inscrits bénéficient d’un renforcement disciplinaire des cours de sciences et vie de la terre et physique-chimie, de l’acquisition de compétences méthodologiques (gestion du stress, confiance, prise de notes…) et d’aide à l’orientation (immersion, stages, interventions de spécialistes…) leur permettant de découvrir le plus grand nombre de métiers dans le domaine de la santé (près de 200).

A la rentrée 2025, quatre nouveaux établissements de l’académie situés dans des territoires ruraux également concernés par des difficultés dans l’accès aux soins ont été identifiés afin de proposer aux élèves cette option « Ambition études santé » : le lycée Vallot de Lodève (première option ouverte dans l’Hérault), le lycée Ferroul de Lézignan-Corbières (Aude), le lycée Renouvier de Prades (première option ouverte dans les Pyrénées-Orientales) et le lycée Chamson du Vigan (Gard). Les corps d’inspection accompagneront dans les prochaines semaines les équipes pédagogiques afin de développer cette offre dès septembre prochain.

« Cette expérimentation est une réelle opportunité, pour les lycées qui voient leur offre de formation s’élargir et leur attractivité se renforcer, pour les élèves qui vont découvrir des métiers et des filières dans lesquels ils pourront réussir et s’épanouir, ainsi que pour le territoire, puisque certains de ces futurs professionnels s’y installeront et viendront renforcer l’offre de soin disponible. » s’est réjouie Sophie Béjean, Rectrice de l’académie de Montpellier, Rectrice de la Région académique Occitanie, Chancelière des Universités.

Didier Jaffre, Directeur général de l’Agence régionale de santé Occitanie souligne tout l’intérêt de ces formations « qui accompagnent les choix de lycéens qui choisissent dès la classe de première de s’orienter vers des études de santé. A travers leur engagement, ces jeunes portent une ambition d’avenir essentielle pour devenir les futurs professionnels de santé dont les habitants de nos territoires ont besoin. Cet engagement est aussi celui des équipes d’établissements scolaires de territoires ruraux et de tous les acteurs locaux mobilisés pour bâtir ensemble des solutions de santé. L’ARS soutient activement toutes ces solutions d’avenir qui se construisent sur le terrain, avec ces lycéens et avec toutes les initiatives des acteurs de nos territoires. »

« A l’heure ou nos territoires notamment les plus reculés, subissent de plein fouet le manque d’accès aux soins, la création de cette option santé vient répondre à un double enjeu : celui de créer des vocations et supprimer les freins d’accès aux métiers de la santé, souvent considéré comme inaccessibles pour de nombreux jeunes issus de milieux ruraux. Celui également de penser l’avenir, en formant aujourd’hui les professionnels de la santé de demain, directement dans les territoires et auprès des populations qui en ont le plus besoin », a déclaré Carole Delga, présidente de la Région Occitanie.

Un bilan sera effectué à intervalles réguliers à partir d’indicateurs permettant de mesurer l’accès aux formations supérieures en santé”.