La veille du conseil municipal de Perpignan s’étant tenu le 20 décembre 2024, Bruno Nougayrède avait décidé d’agiter le spectre judiciaire, en annonçant saisir la justice pour obtenir les notes de frais de Louis Aliot. Mêlant les insinuations calomnieuses à l’annonce d’un recours opportuniste, l’opposant s’érigeait alors en chevalier de la transparence et de l’éthique dans la gestion des affaires publiques
Moins d’une semaine plus tard, son entreprise procédurière s’est soldée par une fin de non-recevoir cinglante.
Dans une ordonnance de rejet rendue dès hier, jeudi le 26 décembre, le Tribunal administratif de Montpellier a rejeté la demande d’injonction déposée par Monsieur Nougayrède.
Selon un élu de la Majorité municipale présidée par Louis Aliot “la juridiction lui a rappelé sèchement que son penchant pour l’inquisition, tout comme ses tendances accusatrices ne constituent pas des motifs légitimes d’obtention des documents municipaux”.
Sèchement retoqué par le Tribunal administratif, toujours selon l’entourage du maire de Perpignan “Bruno Nougayrède pourrait essuyer par ailleurs un autre revers dans cette même affaire, qu’il a paradoxalement lui-même instrumentalisée”.
Lors du conseil municipal du 20 décembre 2024, les élus de Perpignan ont en effet répondu favorablement à la demande de protection fonctionnelle déposée par MM. Louis Aliot, Frédéric Guillaumon et François Dussaubat. Etant tous les trois visés par les insinuations calomnieuses de Bruno Nougayrède, le maire et ses deux adjoints ont décidé d’engager contre leur opposant toutes les actions utiles pour “obtenir la sanction des propos qui tendent à laisser penser, sans aucun fondement, qu’ils utiliseraient les moyens municipaux à des fins inappropriées”.
Rappelons ici que Bruno Nougayrède avait trouvé urgent de saisir un tribunal qui vient de le retoquer de toute urgence. “Reste donc à savoir, désormais, souligne-t-on dans l’entourage du maire de Perpignan, si ses propres accusations ne vont pas l’amener à être condamné. L’arroseur…”.
A suivre.