(Communiqué)

 

 

-“Il y a vingt ans, le 29 mai 2005, les Français rejetaient très nettement le traité constitutionnel européen en votant non au référendum. La France Insoumise 66 salue ce moment d’intense implication populaire au cours duquel la population s’était saisie d’un texte complexe, censé n’intéresser que peu de personnes. En fin de compte, 55% des suffrages se reportaient sur le non pour repousser la concurrence libre et non faussée, avec un taux de participation avoisinant les 70%, niveau élevé alors difficilement envisageable

La France Insoumise 66 appelle à célébrer cette insurrection civique comme un avant-goût de la 6e République pour laquelle elle milite ardemment. Pour cela, il est nécessaire de lutter contre le désenchantement démocratique qui a résulté de la forfaiture démocratique, celle qui a permis l’adoption en 2008 du traité de Lisbonne, quasiment identique au texte pourtant rejeté, par la voie parlementaire, dans le dos du peuple. Ce déni de l’expression de la souveraineté populaire a eu de lourdes conséquences en termes de démocratie, alimentant puissamment l’abstention.

A cet égard, les campagnes d’action lancées par La France Insoumise dans le département des Pyrénées-Orientales visent précisément à remédier aux effets dévastateurs du non respect du vote du 29 mai 2005. C’est le cas bien entendu de celle visant à réclamer la convocation d’une Constituante en vue de la mise en place d’une 6° République, avec une pétition sur le site de l’Assemblée nationale lancée par les députés Mathilde Panot et Pierre-Yves Cadalen. C’est également le cas de l’inscription sur les listes électorales à même de renforcer l’implication populaire pour la res publica.

Ces campagnes d’action militantes vont se poursuivre et s’intensifier dans les Pyrénées-Orientales au cours des prochaines semaines et des prochains mois, afin de créer les conditions du surgissement de la révolution citoyenne”.

Francis Daspe, animateur de La France Insoumise