(Communiqué)

 

-“Six mois après le déraillement du train sur la commune d’Eus nous sommes toujours au point 0. Depuis le mois d’août des réunions se sont succédées en sous-préfecture de Prades

 

Lors de la dernière en date du 2 décembre 2024, la situation était claire : la commune d’Eus devait délibérer afin d’ autoriser SNCF Réseau à démolir le pont endommagé et adjoindre la formule « aux frais avancés pour le compte de qui il appartiendra ».

Les élus de la commune d’Eus présents s’y étaient engagés. Or, par laxisme, incompétence ou mauvaise foi, cette mention ne figure pas sur la délibération. La démolition devait être la première étape qui permettait d’engager les travaux afin que les circulations sur la ligne soit rétablies dans un délai estimé au minimum à douze semaines. Elle ne devait pas être conditionnée à la construction d’un nouveau pont. Cette deuxième phase étant tributaire de divers éléments et procédures pouvant être très longues: le résultat des expertises et de l’enquête, la décisions des assurances, l’appel d’offre…

On met donc la « charrue avant les bœufs » et en termes ferroviaires : les wagons devant la locomotive. En neuf mois d’interruption de la ligne les usagers du quotidien auront passé quatre-vingt-seize heures de plus dans les transports public que si le service fonctionnait, soit l’équivalent de quatorze jours de travail ainsi volés au temps de repos, de loisir ou d’occupation familiale.

Il est évident que si un évènement similaire était survenu sur un axe routier la question serait résolue en quelques jours. Train en Têt demande aux élus de la commune d’Eus de prendre enfin des décisions dans l’intérêt général et demande à l’État de prendre les mesures nécessaires pour le rétablissement de ce service public essentiel pour le territoire. Sans réponse positive l’association envisage se verra obligée d’organiser des actions plus « musclées » que les précédentes.

 

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