Sècheresse historique, désert médical, hébergement des travailleurs saisonniers, mobilités… Ce sont là autant de sujets prioritaires qui concernent le quotidien des habitants des Pyrénées-Orientales et, pourtant, à en juger par le comportement et l’inactivité de nos “représentants du peuple” qui siègent dans l’hémicycle départemental, l’urgence du moment serait ailleurs : changer le nom du département ! On croit rêver. Mais non !
“Je ne sais pas trop le faire mais il faudrait enregistrer pour l’avenir le passage de Garcia* sur TF1, écrit un habitant des P-O sur les réseaux sociaux. “Il incarne la caricature du politicien impuissant, mais premier vice-président d’un Département66 ravi d’être sur TF1. Les autres élus du Conseil Départemental ont-ils conscience de la crédibilité que cela leur donne (ne parlons même pas d’image du pays), et la présidente** pour ses alliances ?”.
Le ton est donné.
“On ne parle pas ici de bulletins dans les urnes, mais de la survie, pas seulement économique, d’êtres humains”, renchérit un autre internaute.
En suivant : “Les PSPC*** des P-O attendent qu’il pleuve ou qu’il neige, pas d’autres hypothèses ?”.
Force est de constater, à la lecture des un(e)s et des autres que les élus minoritaires (l’Opposition de droite) qui siègent au Conseil Départemental 66 en prennent également pour leur grade : “Où sont-ils ? Que font-ils ? Qu’en pensent-ils ?… Existent-ils ? On a l’impression que la droite dans les P-O c’est le jeu du Mikado ; le premier qui bouge fait tomber le mur !”.
L.M.
*Nicolas Garcia (PCF66), maire d’Elne, 1er vice-président du Département66, président du Syndicat des nappes phréatiques du Roussillon.
**Hermeline Malherbe (PS), présidente du Département66, élue de la Ville de Thuir.
***PSPC = Parti Socialiste Parti Communiste.