Coup de théâtre au palais des congrès Georges-Pompidou de Perpignan, où se déroulent actuellement, et jusqu’à 17H 30, le second tour des élections sénatoriales pour élire donc les deux sénateurs : la gauche n’ayant pu trouver un terrain d’entente entre les deux tours, le socialiste Robert Garrabé, vice-président du Conseil Départemental et maire de Saint-Jean-Pla-de-Corts, pourtant arrivé en 3e position (35,48%) à l’issue du 1er tour – derrière Lauriane Josende (LR), 44,68% des voix des grands électeurs et Jean Sol (LR), 41,98% – n’a pratiquement plus aucune chance (sur le papier en tout cas) d’être élu sénateur des P-O, même si air connu : il ne faut jamais, ô grand jamais, vendre la peau de l’ours avant de l’avoir…
En effet, la candidate du PCF66, Lola Beuze et le candidat LFi, François Ferrand, ont décidé de se maintenir pour le second tour de cette élection, privant Robert Garrabé d’environ 180 voix… 178 très exactement.
Mais attention, tout reste encore possible pour le candidat socialiste de la présidente du Département66 Hermeline Malherbe, car si l’ensemble des 80 voix du candidat écolo (Marc Panis, EELV) venaient à se reporter comme un seul homme sur lui, alors il ne serait plus qu’à deux voix du score réalisé au 1er tour par le sénateur sortant, Jean Sol (LR). Autant dire et l’écrire : un chouïa !
En tout cas, un échec du Grand Argentier du Département66 à ce scrutin entraînerait inélectublablement un changement de majorité au Conseil Départemental (dixit un proche de la Présidente).
Que vont aussi faire les 82 grands électeurs de Marie Bach (qui ne se maintient pas) dans cette galère ? Langue à Nougat (c’est le nom du chat de ma voisine).
Rappelons enfin que le candidat du RN de Louis Aliot, Charles Pons, 1er adjoint de la Ville de Perpignan, présent à ce second tour, a réalisé un excellent score : 234 voix, soit près de 19% des votants.
L.M.