(Communiqué)
L’Union de la Droite pour la République Fédération des Pyrénées-Orientales (l’UDR66) nous communique avec prière d’insérer :
–“Du sang et des larmes pour les Français. La dolce vita pour un État obèse. Sous couvert de responsabilité, François Bayrou dévoile un plan de rigueur brutal, injuste, unilatéral — et profondément déséquilibré
Santé, impôts, retraites : toujours les mêmes qui paient
Ce « moment de vérité », ce sont vingt milliards d’euros de prélèvements supplémentaires sur les foyers. Doublement des franchises médicales, déremboursements, désindexation des retraites, hausse déguisée de l’impôt sur le revenu, suppression de jours fériés : on fait payer la facture à ceux qui n’ont pas le luxe de l’esquiver.
Pendant ce temps, aucune réduction des dépenses improductives de l’État. Les centaines d’agences, comités et structures inutiles continuent d’exister dans l’indifférence générale. Il faut les supprimer. C’est là que doivent commencer les économies, pas dans les poches des Français.
L’État doit faire le tri dans ses dépenses. Aujourd’hui, on finance trop de fonctionnement et trop peu d’investissement. Ce déséquilibre pénalise l’avenir : c’est par l’investissement — dans les infrastructures, l’école, la recherche — qu’un pays prépare sa prospérité à long terme. Pas en alimentant une bureaucratie sans fin.
Une injustice sociale devenue insupportable
Les Français devront payer davantage pour se soigner. Mais l’aide médicale d’État reste intégralement financée pour les clandestins, sans restriction ni condition. Notre modèle social est à bout de souffle. Il ne pourra survivre sans une exigence simple et juste : la préférence nationale.
Collectivités locales : l’inacceptable transfert de charge
Et comme toujours, l’État cherche à compenser son incurie en réduisant les dotations aux collectivités locales. Pourtant, ces dernières — communes, départements, régions — gèrent avec rigueur, présentent des budgets équilibrés et n’empruntent que pour investir. Ce sont elles qui assurent les services publics concrets, au plus près des Français. Et ce sont elles qu’on affaiblit.
Nous verrons si les sénateurs refusent également ce budget. Représentants des territoires, ils ont le devoir de s’opposer à un texte qui fragilise les maires, prive les collectivités de moyens, et sacrifie l’investissement public au profit d’un appareil administratif hors de contrôle.
L’alternative portée par l’UDR :
– Audit complet des dépenses publiques improductives ;
– Suppression des agences et structures inutiles ;
– Réduction drastique des dépenses de fonctionnement de l’État ;
– Réorientation vers l’investissement utile pour la Nation ;
– Encadrement strict des aides sociales et retour à la préférence nationale ;
– Bouclier financier pour les collectivités locales ;
– Défense du pouvoir d’achat des Français.
Toutes les lignes rouges ont été franchies. Faire payer davantage les Français, réduire leur accès aux soins, désindexer les retraites, étrangler les collectivités : la mise en œuvre des mesures évoquées par François Bayrou est inacceptable.
L’UDR des Pyrénées-Orientales s’y opposera avec détermination, au nom de la justice sociale, de la responsabilité budgétaire et de l’équité territoriale”.
UDR66