“Non Millas n’est pas une ville morte et déserte le lendemain des élections municipales !

Beaucoup de millassois ainsi que des commerçants étaient agacés cette semaine après la parution de cet article de l’Indépendant
https://www.lindependant.fr/2020/06/29/p-o-au-lendemain-de-la-defaite-de-damienne-
beffara-les-millassois-partages-entre-indifference-colere-et-attentisme,8955477.php: « P.-O. :
“Au lendemain de la défaite de Damienne Beffara, les Millassois partagés entre indifférence, colère et attentisme » où on pouvait y lire : « Dans un village quasiment vidé de ses 4 300 habitants en ce lendemain d’élection municipale, une poignée seulement a accepté de s’exprimer (…) En ce lundi 29 juin après-midi, une ville morte cueille l’arrivant. L’artère principale est déserte.
Rideaux de fer baissés. Vitrines aveugles. Pas un chat dans les rues. Même le café de la place
a pris sa journée. Mais où sont passés les Millassois – sonnés ou indifférents – après la défaite
“historique” de la maire sortante Damienne Beffara (…) ».
C’est ce passage plus que le résultat des élections municipales qui a provoqué la colère et l’agacement des habitants, et des commerçants pour la plupart ouverts le lundi jusque tard dans la soirée comme
le traiteur Kodec avenue Jean Jaurès à deux pas du café de la promenade qui précise être “ouvert jusqu’à 22h”. Il y a également les personnes qui ont volontiers accepté de répondre aux questions de la journaliste venue sur place lundi après- midi.

Mardi matin, Bernard Lopez en prenant son café était particulièrement exaspéré de voir ses propos de la veille “autant déformés” et on pouvait l’entendre vociférer contre de telles pratiques journalistiques : “mes propos ont été déformés, je souhaitais uniquement commenter le scrutin. Selon moi, Damienne Beffara a perdu à cause de la triangulaire, je ne suis pas en colère ou énervé à cause des élections mais à cause de l’article.» Pour la gérante du café de la promenade Marlène Lamarque « ces journalistes auraient du venir mardi ou un autre jour car tout le monde sait que le café de la promenade tourne non-stop du mardi au dimanche comme beaucoup de cafetiers partout ailleurs”. Dans le village où sur les réseaux sociaux où ils se regroupent, beaucoup de millassois partagent la même réaction au sujet de cette vision apocalyptique de Millas le lendemain des résultats du 2nd tour des élections municipales et de l’article qu’ils trouvent “tendancieux”. En effet, à la lecture de cet article, il est difficile de savoir quel était l’effet recherché.

 

S’agissait-il de démontrer que Millas se meurt? Faux car indépendamment des élections municipales, les millassois vivent, travaillent et s’investissent dans leur commune qu’ils espèrent pouvoir faire prospérer. Dixit les commerçants, “beaucoup de gens de passage qui travaillent aux alentours s’arrêtent à Millas pour la pause repas ou viennent faire des achats à Millas avant de rentrer chez eux. Un article tel que celui du 29 juin est néfaste pour nous et ne reflète pas du tout la réalité, cela peut même dissuader de passer par Millas”” Il serait bon de souligner le travail et l’implication réelle des commerçants millassois qui à l’instar de leurs homologues partout en France se battent pour faire vivre les villages !”
A Millas, même le dimanche, les boulangeries- pâtisseries, l’Intermarché, les cafés, le traîteur, le grenier de Millas, les fleuristes etc. (pour ne citer qu’eux) sont ouverts.

 

 

S’agissait-il de démontrer que la commune est en deuil de Damienne Beffara ou au contraire soulagée de son départ ? Quelle utilité de mettre uniquement une photo où l’on voit une affiche de campagne de Damienne Beffara déchirée là où les affiches de campagne des autres candidats ont été également maltraitées ailleurs ? Faire le buzz ? Quoiqu’il en soit, l’effet recherché a une portée négative sur tous les aspects traités. En toute hypothèse une démonstration digne de ce nom doit se fonder sur des éléments factuels et non cousus de fil blanc.

 

Non Millas n’est pas une ville morte et déserte le lendemain des élections municipales ni tout court !”

 

L.B.