(Communiqué)
Pierre Regnault de la Mothe, préfet des Pyrénées-Orientales, nous communique avec prière d’insérer :
-“J’ai reçu hier, vendredi 26 septembre 2025, la présidente de la chambre d’agriculture et les représentants du syndicalisme agricole. Nous avons partagé la nécessité de répondre aux problèmes les plus urgents mais aussi de définir une vision et une stratégie pour l’avenir de notre agriculture.
Je veux m’engager sur les trois temps suivants :
1°) Le temps de l’urgence : mes services et moi-même resterons mobilisés pour apporter,
de manière réactive, les réponses adaptées aux problèmes les plus urgents.
2°) L’accélération des projets de sécurisation de la ressource en eau, en application du
« plan résilience eau ». Les projets avancent, notamment ceux de réutilisation des eaux
usées traitées (REUT). Je souhaite poursuivre et accélérer les efforts en ce sens. Je suis
personnellement le projet « maillage de l’Agly » et le projet d’irrigation dans les Aspres. J’ai demandé à mes services de préparer un contrat de territoire qui facilitera la mise en
œuvre des différents projets. Ce contrat sera travaillé avec les différents partenaires et les
instances nationales.
3°) Définir une vision pour l’avenir à 10 ans de la viticulture dans les Pyrénées-Orientales.
Notre viticulture est durement éprouvée par les années de sécheresse et par les difficultés
structurelles. Nous devons définir une vision et construire l’avenir. Cet avenir existe, car la
qualité de nos produits est reconnue. Nous devons le construire ensemble. Je suis prêt à y
prendre ma part et, pour cela, je vais organiser des assises départementales de la
viticulture.
La réunion de lancement de ces assises aura lieu le lundi 27 octobre 2025
Je souhaite que ces assises soient l’occasion de traiter les questions les plus stratégiques
concernant l’avenir de la viticulture :
– la ressource en eau ;
– la commercialisation et le marketing ;
– l’innovation et les nouveaux produits ;
– la structuration des coopératives : je demande aux acteurs de la coopération de
réfléchir dès maintenant à des pistes de rationalisation ;
– la diversification des revenus ;
– la gestion du foncier.
La situation actuelle est difficile. Mais l’avenir existe. Nous devons le préparer dans un esprit d’unité. Je propose à toutes les bonnes volontés d’y travailler avec moi”.