Ce samedi 15 mars 2025, à 10H 30, à Perpignan, la section départementale de la Ligue des Droits de l’Hoimme des Pyrénées-Orientales (la LDH66) appelle à un rassemblement pour faire pression sur la Municipalité de Louis Aliot (RN) afin que celle-ci applique une décision judiciaire, en date du 4 février 2025, qui condamne la Ville à retirer la plaque au nom de Pierre Sergent attribuée à l’esplanade située entre le square Bir-Hakeim et le boulevard Jean-Bourrat, dans le centre-ville, à deux pas du Palais des congrès Georges-Pompidou

 

On s’étonnera de la mémoire sélective de la part de la LDH66 laquelle, en revanche, ne dit ni mot ni agitation médiatico-judiciaire concernant la “Rue Alfons Mias”, à Argelès-sur-Mer, du nom d’un pseudo-écrivain idéologue catalaniste, natif de Palalda, commune d’Amélie-les-Bains, qui pendant la Seconde Guerre mondiale a dénoncé des juifs, des communistes et des résistants, avant de mourir en public, en 1950, à Barcelone, où il s’était exilé dans l’Espagne franquiste. Amen !

Cela fait deux ans maintenant que, grâce à une courageuse octogénéraire qui depuis a fui la commune, les faits ont été exhumés sur les réseaux sociaux – en Conseil municipal aussi par des élus de l’Opposition au maire d’Argelès-sur-Mer, Antoine Parra, qui semble, lui, faire la sourde oreille (…) -, ainsi que par certains médias, jusqu’au canard local qui pour la toute-première fois en a “parlé” la semaine dernière encore, dans un long article… mais bizarrement, dans le cas présent, la LDH66 est absente au rendez-vous de cette histoire, au rendez-vous de l’Histoire. Pourtant, la LDH66 ne peut plus dire “Qu’elle ne savait pas”.

Peut-être – mais on ose le croire – serait-ce parce que le maire de Perpignan, Louis Aliot, est étiqueté “RN”, alors que le maire d’Argelès-sur-Mer, Antoine Parra, plutôt estampillé “à gauche” ? La question mérite d’être posée, tout simplement.

 

L.M.