(Communiqué)

 

Sandrine Dogor-Such (RN), députée de la 3e circonscription des Pyrénées-Orientales, communique :

 

-“Après Vernet-les-Bains et Vinça, c’est au tour d’Olette d’être concerné par la désertification médicale. Le docteur Baba Diagne quitte en effet le village après y avoir exercé une vingtaine d’années. La pénurie de médecins généralistes devient une constante pour les résidents des zones rurales

La vague de départs des médecins à la retraite engendre un vide médical récurrent impossible à endiguer. Un Français sur dix est déjà confronté à un accès limité aux soins.

Notre système de santé traverse une crise sans précédent, et nous payons le prix fort de cinquante années de régulation par le numerus clausus !

Et le plan santé annoncé par Emmanuel Macron le 6 janvier dernier ne mettra pas un terme aux pénuries de personnels soignants car les effets de cette réforme ne verront le jour qu’à partir de 2030.

Actuellement, les hôpitaux publics recrutent par nécessité de fonctionnement des médecins étrangers (11 433 médecins européens et 13 984 médecins extra-européens). Si leur dévouement est certes remarquable, le niveau de formation n’est pas équivalent à celui de nos médecins.

Pourtant en 2022 lors de l’élection présidentielle, Marine Le Pen a proposé des solutions évaluées et opérationnelles pour pallier aux déficiences du système :

– La remise en place de la dotation globale de fonctionnement, au lieu de la tarification à l’activité ;

– Le plafonnement à 10 % du personnel administratif dans les hôpitaux, afin de dégager des marges budgétaires pour recruter davantage de personnel soignant ;

– La suppression des Agences régionales de santé (ARS) afin que la gestion des hôpitaux soit confiée aux Préfets de région ;

– La revalorisation de 10 % du salaire des infirmiers pour atteindre la moyenne européenne ;

– La suspension des fermetures de lits (18 000 lits supprimés sous le 1er mandat Macron !) ;

– La formation de médecins et d’infirmiers supplémentaires (10.000 places supplémentaires dans les Instituts de Formation en Soins infirmiers (IFSI) et les centres de formation d’aides-soignants) ;

– La rémunération de la consultation modulée en fonction du lieu d’installation du médecin ;

– L’élargissement des tâches confiées aux pharmaciens, aux sage-femmes, aux infirmiers et aux assistantes sociales afin de libérer du temps médical ;

– L’augmentation du nombre de maisons et de centres de santé pour mieux couvrir le territoire, dotés de la capacité de traiter les petites urgences afin de désengorger les hôpitaux ;

– La suppression de l’AME (Aide Médicale d’État) allouée aux étrangers en situation irrégulière et remplacée par une aide d’urgence vitale.

Reconnaitre le professionnalisme et le dévouement des personnels de santé ne suffit plus. Il convient de passer aux actes et réformer sans plus attendre pour revitaliser une filière en pleine crise d’anémie.

Notre groupe parlementaire ne cesse de se battre pour réformer et redynamiser notre médecine. Mais étant dans l’opposition, nous sommes systématiquement contrés par le gouvernement qui ne légifère à l’Assemblée qu’à coup de 49-3.”

Sandrine Dogor-Such, députée de la 3e circonscription des P-O