Suite au dramatique accident de bus scolaire du jeudi 30 janvier à Châteaudun (Eure-et-Loir), à la demande du ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, les forces de l’ordre ont mené depuis le 3 février des opérations de contrôles renforcés des conducteurs de transports scolaires dans tout le département
A la demande de Thierry Bonnier, préfet des Pyrénées-Orientales, les services de la direction interdépartementale de la Police Nationale et du groupement de gendarmerie des Pyrénées-Orientales ont intensifié tout au long de la semaine écoulée ces contrôles organisés régulièrement tout au long de l’année.
Les opérations menées par les forces de l’ordre ont principalement visé le dépistage stupéfiants et alcoolémie. Elles ont aussi été l’occasion de rappeler les consignes de sécurité, comme l’obligation du port de la ceinture par tous les passagers d’un autocar.
Les services de la direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement (DREAL) ont aussi été mobilisés pour s’assurer du respect de la réglementation sur les temps de conduite et procéder au contrôle du matériel technique obligatoire, notamment la mise à disposition de brise-vitre dans les véhicules.
Au total, 260 bus ont été contrôlés : 64 en zone police et 196 en zone gendarmerie.
Ont été relevés cinq infractions concernant le matériel technique et un délit pour conduite sous l’emprise de stupéfiants.
Le directeur de Cabinet, chef de projet de la sécurité routière dans le département, souligne que « si un seul conducteur de bus a été dépisté positif aux stupéfiants sur 260 bus contrôlés, c’est un de trop. Les services compétents ont immédiatement suspendu son permis de conduire et l’intéressé a été présenté aux services de la justice. »
Il rappelle qu’ « une tolérance zéro est et sera appliquée s’agissant de la sécurité des enfants que les parents confient aux transports scolaires. Les contrôles se poursuivront pour prévenir les comportements à risque sur les routes. »