(Communiqué)

 

Le Parquet de Paris a requis un procès dans « l’affaire » des assistants parlementaires du Rassemblement National. Il ne s’agit pas d’une surprise : le Parquet suit là la même philosophie que pour le MoDem en janvier dernier, et probablement pour La France Insoumise prochainement…

Nous contestons formellement les accusations formulées contre nos députés européens et assistants parlementaires. Les députés européens RN sont des parlementaires d’opposition, élus par le peuple français pour défendre leurs idées, et leurs assistants parlementaires ne sont pas de simples fonctionnaires du Parlement européen mais ont un rôle technique et politique pour assister leur député dans cette tâche. Ceux-ci ont parfaitement le droit, par ailleurs, d’avoir des activités militantes, locales comme nationales, au sein du Rassemblement National.

Marine Le Pen, comme en a fait état la presse, a été contrainte de verser cet été 330 000 euros aux services du Parlement européen qui était sur le point de mener de façon scandaleuse une saisie exécutoire. Ce versement ne constitue en aucune façon la reconnaissance d’une quelconque culpabilité : Marine Le Pen n’a commis aucune infraction, ni irrégularité dans l’emploi de ses assistants parlementaires, tant au regard du règlement du Parlement européen que de la loi française et des principes constitutionnels.

Elle se réservera donc le droit de réclamer la restitution de cette somme lorsque la procédure pénale lui aura donné raison.

Le procès amené à se tenir sera enfin l’occasion pour nous de nous défendre sur le fond et de faire valoir ces arguments de bon sens. Notons toutefois l’étonnante propension qu’a l’agenda judiciaire à se caler, chaque fois, sur le calendrier électoral…”.

 

Louis Aliot, vice-président du Rassemblement National