Interpellé à l’Assemblée Nationale, ce mardi après-midi, dans le cadre de la séance des questions au gouvernement, par Sophie Blanc (RN), députée de la 1re circonscription des P-O, à propos de la sècheresse historique qui touche le Roussillon depuis de très longs mois, pratiquement deux années désormais,  Christophe Béchu, ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires de France, a annoncé qu’il effectuerait à nouveau un déplacement dans les Pyrénées-Orientales, dans la première quinzaine du mois d’avril

 

Si la députée de la 1re circonscription des P-O a fait une intervention remarquée et remarquable sur le sujet, en tout cas “carrée” car très argumentée, dans un langagé posé et serein, tout en disant les choses comme elles devaient être dites, on ne peut en dire autant du ministre de la Transition écologique qui, une fois de plus, s’est reconverti en “paroles, paroles… encore des mots toujours des mots, les mêmes mots… rien que des mots…”!

Il serait vraiment temps de concrétiser des réponses, d’apporter des solutions face à des problèmes qui sont connus et solidement répertoriés.

Si Christophe Béchu doit redescendre de la capitale pour faire un énième constat à partir d’un énième rapport communiqué par les services de l’Etat dans les P-O, autant qu’il reste perché là-haut, au nord de la Loire. Et ce sera bon pour la Planète !

On notera que le ministre de la Cohésion des territoires de France – et pas que de la France métropolitaine, allez revoir son intervention en Replay et vous comprendrez… -, a félicité la communauté Urbaine Perpignan Méditerranée Métropole (PMM), mais il n’a pas été jusqu’à citer son président faut pas exagérer, pour avoir permis sur son territoire de réduire de 30% la consommation en eau (sur six mois en 2023)… Pas un remerciement en revanche pour les citoyens, les usagers, de tout le département, qui ont été dans l’obligation de se serrer la ceinture pour en arriver là, à ce résultat de “-30%”, car, au cas où Monsieur le Ministre l’aurait oublié, négligé, c’est d’abord et avant-tout une succession d’arrêtés préfectoraux drastiques qui ont contraint la population catalane à “s’économiser”.

Sophie Blanc, toujours lors de cette intervention, a bien planté le décor s’agissant du contexte dramatique départemental, tant pour les agriculteurs, l’industrie du tourisme, ainsi que pour les habitants.

Désormais, à partir de maintenant, le Gouvernement de l’Entière France, de la République, ne pourra pas dire : “on ne savait pas” !

 

L.M.