(Communiqué)

 

-“A qui la faute si aucune majorité alternative n’a émergé au sein de l’hémicycle ? Au barrage soi-disant républicain qui a empêché une majorité franche de onze millions de Français de voir leur volonté électorale gouverner.

Soixante-seize jours sans gouvernement, cela n’a que trop duré. Le ciel s’assombrit de menaces. La France est restée trop longtemps avec un gouvernement démissionnaire. Les Français n’ont que trop attendu à un moment où il y a péril dans les finances publics. Ils veulent un gouvernement qui gouverne.

La censure à ce stade serait prématurée. Nous préférons exercer une pression sur ce gouvernement dans une logique de moindre mal. Nous attendons le budget de pied ferme. Le NFP (NDLR, Nouveau Front Populaire) veut censurer à priori en prenant le risque du chaos et de l’ingouvernabilité. Vouloir censurer sans disposer de solution de remplacement, c’est prouver que le NFP est prêt à abimer les institutions, à mettre le pays en danger par calcul partisan.

Nous, nous nous ferons un devoir de censurer à posteriori et si besoin.

Et si le gouvernement prend des mesures qui aggravent la situation du pays dans le domaine du pouvoir d’achat, de la sécurité ou de l’immigration, nous n’aurons aucun état d’âme à censurer”.

 

Sandrine Dogor-Such, députée de la 3e circonscription des Pyrénées-Orientales