(Communiqué)

 

“Je me réjouis de l’adoption à l’Assemblée nationale cet après-midi du projet de loi sur Mayotte, dévastée le 5 décembre 2024 par le cyclone Chido

Cette loi facilite et accélère la reconstruction titanesque à mener dans ce département français, avec notamment
la création d’un fonds dédié, la simplification des procédures d’urbanisme et l’accent mis sur la nécessité
de rebâtir des infrastructures indispensables comme les écoles.

Lors des débats, le groupe Rassemblement a porté la voix des Mahorais via sa députée Anchya Bamana, élue de l’île depuis juillet 2024. Outre l’urgence qu’il y a à rebâtir, ce département fait face à un autre défi de taille : celui de la submersion migratoire, alors que les étrangers et les clandestins en provenance des Comores submergent l’île où ils représentent environ 50 % de la population. Face à cet afflux qui a repris dès le lendemain du cyclone, les infrastructures comme les réseaux d’eau et d’électricité sont saturés dans un territoire qui n’est pas adapté pour accueillir autant de personnes. Ne pas régler le problème migratoire revient donc à laisser Mayotte dans le dénuement et favorise la reconstruction des bidonvilles abritant les immigrés illégaux.

Dans ce contexte, Mme Bamana a œuvré pour que les matériaux utilisés pour la reconstruction soient principalement français, la Chine s’étant positionnée pour vendre ses matériaux et tenter de s’ingérer dans les
affaires de Mayotte comme elle le fait dans l’ensemble des territoires de l’Indo-Pacifique.

Mme Bamana a également porté un amendement pour que les efforts financiers considérables accordés à l’île soient fléchés en priorité vers les Mahorais, et non les immigrés illégaux qui n’ont rien à faire sur une île ravagée.

Dans ses débats, la gauche aura fait preuve d’un sectarisme et d’un aveuglement pro-immigration que l’ensemble des députés de Mayotte, quelle que soit leur couleur politique, ont dénoncé. Le Rassemblement National défend les Français, de métropole comme des outres-mers, face au dogmatisme hallucinant de la gauche”.

 

Michèle Martinez, députée de la IVe circonscription des Pyrénées-Orientales