*Philippe Mocellin, Directeur Général des Services (DGS) de la Ville de Perpignan.
L’Observatoire des inégalités a récemment dressé un classement des quartiers prioritaires les plus pauvres de la France métropolitaine. Il est ainsi mentionné que sur les vingt quartiers concernés (taux de pauvreté supérieur à 63 %), treize étaient situés en Occitanie, dont trois à Perpignan
Concernant plus particulièrement la Ville de Perpignan, les chiffres énoncés confirment les diagnostics sociaux, établis à l’occasion de l’adoption du nouveau Contrat de Ville 2024-2030, visant la mobilisation de moyens spécifiques en faveur des neuf quartiers prioritaires et de ses habitants. Ceux-ci représentent, au total, 24 % de la population. Enregistrent des taux de chômage élevé et comprennent, parmi d’autres caractéristiques, une population jeune (40% ont moins de 25 ans), un nombre élevé de familles monoparentales (plus du tiers), une
présence importante de populations d’origine étrangère et où le revenu médian atteint 8 023 € par an.
Si la situation ainsi décrite demeure préoccupante, elle n’est pas cependant très différente de celle constatée dans d’autres quartiers d’Occitanie et sur le reste du territoire national, marqué, qui plus est, à ce jour, par une dégradation de la situation économique, ayant fortement pénalisé nos concitoyens les plus fragiles.
Dans ce contexte, notre modèle social historique est-il en capacité de répondre aux nouveaux enjeux de lutte contre la pauvreté ? Ne devons-nous pas privilégier, parmi d’autres initiatives et dans un réel souci d’efficacité, une approche par le travail, pour les personnes les plus éloignées de l’emploi ? Et quelle contribution apporte, plus particulièrement, la Ville de Perpignan, au regard de tous ces défis qui s’imposent.
Quelques éléments d’analyse, livrés ici par Philippe Mocellin, Directeur Général des Services de la Ville de Perpignan.
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