(Vu sur la Toile)

 

L’actrice Maïwenn convoquée mardi devant le tribunal de police pour avoir frappé Edwy Plenel
(Article de la rédaction Ouest-France)

 

Quotidien régional Ouest-France.- Le procès de l’actrice Maïwenn doit s’ouvrir, ce mardi 16 janvier, devant le tribunal de police de Paris. La réalisatrice est convoquée pour avoir agressé le cofondateur de Mediapart, Edwy Plenel.

Presque un an après les faits, l’actrice Maïwenn va être jugée, mardi 16 janvier 2024, à Paris pour avoir agressé dans un restaurant le cofondateur de Mediapart, Edwy Plenel. Selon Actu Paris, l’audience se tiendra devant le tribunal de police.

Le président du média en ligne avait déposé plainte, en mars 2023, contre la réalisatrice.

Dans sa plainte, le directeur de publication expliquait que lors d’un dîner dans un restaurant du XIIe arrondissement, le 22 février 2023, une femme avait surgi avant de le saisir par les cheveux « avec violence, lui renversant la tête en arrière et esquissant un crachat sur son visage ».

La femme, identifiée ensuite par le personnel du restaurant comme étant Maïwenn Le Besco, était « sortie précipitamment du restaurant sans que personne n’ait pu intervenir vu la rapidité de l’action ». L’actrice avait ensuite reconnu cette agression dans plusieurs médias, et notamment sur le plateau de l’émission Quotidien.

 

 

« Un viol moral »

 

 

Dans un entretien accordé au JDD (Journal Du Dimanche), en juin 2023, la cinéaste avait justifié son geste. Elle expliquait avoir agressé Edwy Plenel pour une publication dans Mediapart de son audition lors de la procédure judiciaire dans l’affaire Luc Besson, son ex-compagnon avec lequel elle a eu un enfant, accusé de viol par une actrice. Maïwenn disait avoir « ressenti un viol moral ».

« Si rien ne justifie que l’on s’en prenne à un journaliste, rien ne justifie que l’on viole l’intimité d’une femme, qu’on trompe sa confiance », avait-elle déclaré. Une déclaration à laquelle avait réagi la rédaction de Mediapart dans un billet de blog en dénonçant des « mensonges ».

(Source Ouest-France)