(Communiqué)

 

Lauriane Josende (LR/ Les Républicains), sénatrice des P-O, communique :

 

“J’étais présente lundi soir au Sénat, pour adopter en séance de nuit, la PPL qui vise à lutter contre les excès de l’écriture inclusive. Si le Sénat n’a pas entendu totalement l’interdire, il a néanmoins souhaité limiter son usage, notamment dans le cadre public et réglementaire. L’impératif est d’en arrêter le développement, partout où il est nécessaire de s’assurer que notre langue officielle ne soit pas l’expression de combats idéologiques qui prennent en otages les Français et aggravent les inégalités sociales que nous sommes censés combattre”.

 

 

Ci-dessous, le communiqué officiel :

 

Écriture inclusive : le Sénat dit stop !

 

-“Le Sénat a adopté la proposition de loi de Pascale Gruny pour interdire l’écriture dite inclusive et protéger la langue française.

L’écriture dite inclusive menace la langue française. Elle est un signal politique, un combat militant. Sans résoudre aucune des inégalités contre lesquelles elle est censée lutter, elle a pour conséquence d’affaiblir la langue française en la rendant illisible, imprononçable et impossible à enseigner.

L’Académie française voit d’ailleurs dans l’écriture dite inclusive un « péril mortel » pour l’avenir de la langue française, une « aberration génératrice de confusion confinant à l’illisibilité. » Emmanuel Macron l’a rappelé lui-même avant-hier à Villers-Cotterêts.

Elle se dit inclusive, mais elle est en réalité excluante. Excluante pour les élèves en difficulté scolaire, pour les personnes porteuses d’un handicap, pour les étrangers désireux d’apprendre la langue française…Imprononçable à l’oral.

« L’écriture dite inclusive ne se soucie ni d’égalité réelle ni des vrais facteurs d’inégalité. Voilà pourquoi il est nécessaire d’en restreindre l’usage », a conclu Cédric Vial, rapporteur du texte. On ne peut pas s’accommoder avec ce qui exclut.

Alors qu’Emmanuel Macron s’est dit opposé à l’écriture dite inclusive, les sénateurs LR attendent qu’il soutienne cette initiative afin que ce texte poursuive sa route à l’Assemblée nationale”.