Rassurés, nous le sommes désormais. Mais pas tout à fait, concédons-le…

Plusieurs élus du Pays Pyrénées-Méditerranée, présidé “jusqu’ici” par un ancien adjoint d’Amélie-les-Bains-Palalda, Antoine André – fidèles lecteurs du seul site d’information indépendant du Roussillon, ouillade.eu -, ont tenu depuis l’avis de recherche que nous avons lancé, hier dans ces mêmes colonnes, à nous apporter la précision suivante : “Nous avons des nouvelles d’Antoine André. Il aurait démissionné…”. Et l’un de nos informateurs d’ajouter : “Pour des raisons de santé, il semblerait, mais ça c’est moins sûr… Heureusement d’ailleurs !”.

Tant mieux si Antoine André se porte bien, si son abandon de la présidence du Pays Pyrénées-Méditerranée n’est pas lié à un souci de santé.

En revanche, ce qui inquiète, intrigue, ce sont les conditions mystérieuses qui aujourd’hui encore entourent (et entachent) ce départ, pour le moins précipité, soudain et sans la moindre explication publique, de celui mis en place par, entre autres, les maires particulièrement influents sur ce territoire (Côte Vermeille & Vallespir) d’Argelès-sur-Mer, Antoine Parra et de Céret, Michel Coste, lesquels ont très activement soutenu le maintien d’Antoine André à la présidence du Pays Pyrénées-Méditerranée, contre l’avis de certains. A l’époque, notre rédaction s’en était fait largement l’écho.

Les 110 000 habitants du Pays Pyrénées-Méditerranée ont le droit de savoir ce qu’il en est. Déjà : le départ d’Antoine André de la présidence de cette structure de développement intercommunale est-il officiel ? Ou s’agit-il d’une regrettable rumeur ? Et, surtout, si notre info est confirmée par la gouvernance du Pays Pyrénées-Méditerranée, quelles en sont les causes et les conséquences ? Rappelons que, en dehors des élus représentant les cinquante-huit communes et quatre communautés de communes du Pays Pyrénées-Méditerranée, d’autres acteurs – comme le Département66 (avec sa présidente Hermeline Malherbe), la CCI66, l’ADMR ou encore le syndicat FO -, siègent au sein du Bureau.

 

L.M.