(Communiqué)

 

-“Lors de ma visite au centre pénitentiaire de Perpignan, un diagnostic des problématiques carcérales m’a été communiqué par le Directeur adjoint de l’établissement. Elles traitent des conditions de détentions, de travail des agents pénitentiaires, de la répartition et du rôle des différents Quartiers, de l’enjeu de la réinsertion des détenus, mais également de la lutte contre la radicalisation

 

Le rapport du 5 juillet 2023 du CGLPL des Pyrénées-Orientales, dénonce « les conditions de vie et matérielles indignes » de la maison d’arrêt de Perpignan, auxquelles s’ajoute une « surpopulation endémique ».

En effet, lors des différentes visites, les contrôleurs ont pu observer que 315 personnes étaient détenues dans le Quartier homme ne disposant pourtant que de 132 places, sans compter « l’insalubrité générale aggravée par la prolifération de punaises ».

L’État doit prendre ses responsabilités et les mesures qui s’imposent.

Depuis des années, les conditions de détention se sont dégradées. Avec elles, ce sont également les conditions de travail du personnel pénitentiaire qui ont pris du plomb dans l’aile.

Notre système judiciaire n’est pas seulement laxiste, il est aussi submergé !

Les gouvernements successifs ont mis au cimetière, sans vergogne, la filière de la fonction publique pénitentiaire. Un enterrement de première classe qui permet surtout de masquer le peu de valeur consentit à la condition humaine des deux côtés du miroir.

Pour rappel, le gouvernement Macron s’était engagé à créer 15 000 places supplémentaires. Bilan : une fois encore un véritable constat d’échec !”.

 

Sandrine Dogor-Such (RN), députée de la 3e circonscription des P-O