(Communiqué)

 

ELU CSE (Comité Social d’Entreprise) Cémoi : DIPA. Groupe Cémoi (Panchot.Perpignan) – SUD Cémoi (Torremila Perpignan) – CGT (Torremila Perpignan) – CGT (Sorbier Confiseur) – UNSA (Sorbier Confiseur ) – CFDT (Total confiseur )
Perpignan, le 19 avril 2022

 

-“Dans un article paru sur le site ouillade.eu, nous avons pris connaissance du fait que monsieur le maire de Perpignan Louis Aliot alerte sur « un plan de licenciement chez Cémoi . Nous, représentants du personnel au CSE et syndicats représentatifs des personnels de CEMOI, rejetons toute forme de récupération politique, en particulier pendant l’entre-deux-tours d’une élection présidentielle, qui ne respecte pas notre mandat, voire qui interfère négativement dans nos relations et procédures entamées avec notre direction. Nous souhaiterions pouvoir connaitre, dans un premier temps, le caractère officiel et tangible de cette information divulguée par le maire qui a bouleversé toutes et tous les salariées du groupe Cémoi. En effet, cette information a eu un effet sur tous les salariés du groupe Cémoi France, et ce bien au-delà de Perpignan, provoquant une angoisse immense. D’où et de qui tient-il cette information ? À ce jour, nous, représentants du personnel du siège social DIPA, représentants syndicaux , avons entamé un dialogue social avec notre direction concernant les difficultés de certaines activités du groupe. Cependant, nous n’avons à ce stade aucune information concernant un éventuel plan social ou plan de licenciement. Dans le but de pouvoir éclaircir certaines lignes d’interrogations sur le devenir proche de ces activités et les conséquences humaines désastreuses qui pourraient en découler, nous avons posé des questions précises à notre direction. Par ailleurs, nous respectons les procédures du code du travail. Nous attendons donc les réponses de notre employeur, qui doit revenir vers nous lors d’une réunion planifiée avant les annonces publiques du maire. Nous, représentants du personnel du siège social ainsi que du syndicat Sud, et de la CGT du site de production de Perpignan, avons été élus par les salariés pour les représenter. Le mandant reçu de nos collègues nous oblige. Il nous oblige à faire tout ce qui est possible dans nos prérogatives, tout en respectant les procédures définies par le code du travail. Le sujet est déjà angoissant pour nos collègues et amis. Il ne faut pas jouer avec les peurs”.