Une délégation du Lot-et-Garonne a été reçue par des présidents des associations harkies de Perpignan, hier, en mairie de Perpignan, par le Premier magistrat, Louis Aliot, ainsi que des membres du Conseil Municipal. 

“Ce fut l’occasion pour nous d’évoquer la responsabilité de l’Etat français dans l’abandon et le massacre de 150 000 harkis et leurs familles, aux lendemains du 19 mars 1962”, ont tenu à rappeler les membres de cette délégation.

Les participants ont également évoqué la loi du 23 février 2022 qui exclut les enfants de harkis qui n’ont pas transité par les camps et les hameaux de forestage.

La réunion s’est terminée par la visite du camp de Rivesaltes . Rendez-vous a été donné “pour
continuer le combat ! Nous tenons à remercier vivement le maire de Perpignan, Louis Aliot, défenseur ardent de la cause harkie, d’avoir mis le drapeau tricolore du fronton de l’Hôtel-de-Ville en berne, ainsi que la mise à disposition d’une salle pour la tenue de ce rassemblement”.