(Communiqué)

 

Le Syndicat de La Famille 66 vent debout contre le programme d’éducation affective, relationnelle et sexuelle (EVARS).

 

“Avant-hier, samedi 22 mars 2025, Le Syndicat de la Famille 66 s’est tenu, pour une action d’alerte, sur le rond-point des Arcades à Perpignan : des banderoles ont été déployées et de nombreux tracts ont été distribués pour informer les habitants de la réalité du contenu du programme d’éducation affective, relationnelle et sexuelle.

L’accueil le plus souvent intéressé et le soutien exprimé par les automobilistes ont clairement montré l’inquiétude des Perpignanais sur cette « éducation » que veut mettre en œuvre le ministère de l’Education nationale de l’entrée en maternelle à la fin du lycée.

En effet, derrière les objectifs consensuels affichés, le contenu largement idéologique et trop souvent inadapté au contexte scolaire et à l’âge des enfants constitue une véritable trahison des enfants et des parents.

Ainsi, au motif de l’égalité homme-femme, le programme invite, dès l’entrée en maternelle, à « lutter contre les stéréotypes de genre et à expliciter les assignations de rôle ». Des termes qui appartiennent au vocabulaire d’une sociologie militante qui croit que l’égalité ne pourrait s’obtenir qu’en déconstruisant les identités sexuelles, en niant les différences homme-femme et, dans les faits, en brouillant les repères des enfants. Ce procédé, qui consiste concrètement à critiquer les représentations mentales du féminin et du masculin est intrusif et, s’agissant de très jeunes enfants, hautement manipulateur.

De même, vouloir faire apprendre aux tout-petits les « termes scientifiques » pour nommer les parties intimes est une aberration : que des adultes – qui plus est en l’absence des parents – parlent de « pénis » et de « vulve » à des tout-petits de 3 ans est inacceptable.

La ministre de l’Education nationale, Elisabeth Borne, prétend ainsi protéger les enfants, mais sa méthode est inefficace, et même contre-productive car elle peut ouvrir la porte à des allusions gênantes pour des petits.

Quant au fait d’expliquer aux élèves, à partir de la 5e, que le sexe et le genre sont deux choses différentes, c’est une conception idéologique et trompeuse. Un parent non averti ne saura pas d’emblée, évidemment, qu’il s’agit de faire croire que le corps ne signifie rien et qu’un garçon peut être une femme ou qu’une fille peut être un homme.

Oser de telles affirmations auprès de pré-adolescents qui aborde une zone de possibles turbulences personnelles est irresponsable : l’objectif de l’éducation est notamment d’aider à s’épanouir et à bien grandir, ce qui est le contraire d’une procédé qui consiste à faire douter des jeunes de leur propre identité.

En ce qui concerne l’identité sexuelle, de telles affirmations sont même dangereuses puisqu’elles peuvent conduire des adolescents à transitionner malgré les conséquences majeures et rapidement irréversibles de ce processus.

L’école n’a pas à être intrusive. L’école doit protéger et non déstabiliser. L’école doit rester neutre et sortir toute idéologie des salles de classes !”.

 

Le Syndicat de La Famille 66