(Communiqués)
“LFI (La France Insoumise) dénonce les honteuses supercheries et sordides récupérations politiciennes !
–La France Insoumise dénonce la sordide opération de communication lancée avant-hier conjointement par la présidente de l’Assemblée nationale et le président du Sénat, appelant à un rassemblement contre l’antisémitisme pour dimanche 12 novembre.
La manœuvre politicienne visait notamment à poursuivre encore davantage la dédiabolisation de l’extrême droite, dans un improbable arc des différentes nuances de droite plus ou moins décomplexées, plus ou moins extrêmes.
A Perpignan, l’absurde et le nauséabond sont poussés à leur paroxysme, puisque le maire d’extrême droite Louis Aliot propose d’en prendre la tête.
La France Insoumise s’insurge contre cette grossière manipulation. Voici une curieuse manière de prétendre lutter contre l’antisémitisme en octroyant une forme de blanc-seing à un parti qui trouve ses origines dans l’histoire de la collaboration avec le nazisme. L’extrême droite garde toujours un problème majeur avec la devise républicaine issue de la Révolution française.
Liberté, mais pas toutes les libertés, surtout sociales et démocratiques.
Égalité, mais à géométrie variable au nom de discriminations tenaces jamais vraiment abandonnées.
Fraternité, mais pas avec tout le monde au nom de la doctrine maintenue de la stigmatisation de bouc-émissaires.
Lutter contre l’antisémitisme passe par la réalisation d’un projet de société fondé sans restrictions aucunes sur ces principes républicains élémentaires et par la recherche d’une vision géopolitique conforme au droit international porté par l’ONU.
Dans le moment présent, il s’agit d’exiger un cessez-le-feu immédiat, une paix équilibrée et la libération de tous les otages.
En conséquence, La France Insoumise appelle à participer à Perpignan au rassemblement initié par le Collectif national pour une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens (CNPJDPI), dans lequel elle agit avec d’autres organisations associations, syndicales ou politiques, prévu ce vendredi 10 novembre à 18H, place du Castillet. Elle n’apportera pas sa caution à de vastes supercheries bassement politiciennes, où les prétendus rassemblements alimentent en réalité les divisions”.
LFi (La France Insoumise)
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La Fédération du PCF66 communique :
-“Résistance : opération récupération d’Aliot
En faisant organiser par la ville une initiative baptisée « Perpignan la Résistante » le 10 novembre, Louis Aliot poursuit une stratégie destinée à faire oublier les origines idéologiques de sa formation, le Rassemblement National.
Celle-ci est l’héritière directe du Front National créé par des thuriféraires de la collaboration, des pétainistes de tout poil (…). Un fond de pensée rance alimenté aussi par les saillies antisémites de Jean-Marie Le Pen prié de se faire oublier mais toujours porté par d’autres membres du RN tel le négationniste Bruno Gollnisch ou les cadres issus du GUD proches de Marine Le Pen jusque dans ses structures de campagnes électorales.
Organisée à la veille du 11 Novembre et non du 8 Mai, la date retenue n’est pas innocente, elle crée volontiers l’amalgame entre des visions nationalistes de celle-ci et certains sentiments patriotiques.
Mais la Résistance c’est bien autre chose, c’est une lutte acharnée contre un occupant raciste attaché à restreindre les droits sociaux et salariaux des habitants de notre pays. Un occupant qui a bénéficié d’un soutien souvent exprimé dans les milieux financiers et les organisations du patronat dont les actes de collaborations sont allés bien souvent au-devant des désirs de l’occupant contre monnaie sonnante et trébuchante.
Rassemblée dans le cadre du Conseil national de la Résistance, la majeure partie de ces organisations et mouvements de résistance étaient attachés à la libération territoriale du pays mais simultanément à la construction d’une libération économique et sociale mettant à l’abri le plus grand nombre de la précarité endurée avant la guerre.
C’est la Sécurité sociale, les nationalisations des secteurs clé de l’énergie, des banques, de la garantie de la liberté de la presse en empêchant l’emprise des magnats de la finance sur celle-ci.
L’exact inverse des vues et du projet du Rassemblement National pour le pays.
Perpignan la Résistante aujourd’hui, ce sont ceux qui se mobilisent pour le maintien de la gestion publique des services de proximité telles les crèches, les centres de loisirs, la production et la distribution de l’eau, ceux qui résistent à la suppression des moyens pour la prévention et la vie dans les quartiers, la mise au pas des associations qui ne sont pas bien pensantes.
Perpignan la Résistante aujourd’hui, ce sont ceux qui luttent contre les idées de ségrégation sociale et ethnique.
Dans ce contexte autant ne pas participer aux opérations de camouflage de l’extrême droite notamment quand elle entend donner le change à trop bon compte”.
Parti Communiste Français (PCF66)
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“Pour le mouvement L’Alternative ! Endavant : Aliot est un imposteur !
-Le 10 novembre, veille de la commémoration de l’Armistice de la Première Guerre mondiale, la mairie de Louis Aliot organise une journée pour ….« évoquer » la période de la Résistance à Perpignan.
Cette non-concordance des temps de célébrations historiques est curieuse, mais s’explique en partie par l’empressement du Rassemblement national, ex-Front national, à ripoliner son passé, le rendre présentable alors qu’il est, et demeure, une organisation d’extrême droite comme le Conseil d’État l’a confirmé en septembre dernier.
Jouant sur la fragilité de la mémoire historique, Louis Aliot et ses affidés voudraient, par ce genre de réunion, faire croire qu’il est l’héritier politique et moral de cette période, alors que toute l’histoire de son mouvement prouve le contraire.
Ce hold-up mémoriel auquel collaborent, hélas, des personnes certes respectables, mais peu soucieuses de la qualité du chef en cuisine et de son école : celle du Front national, créé par une poêlée de nostalgiques du régime de Vichy, dans laquelle on trouve d’anciens miliciens (…), des ex-OAS (…). Voilà les racines irréfutables de ceux qui veulent aujourd’hui se parer en gardiens d’une histoire héroïque, la Résistance, qui ne leur appartient surtout pas.
Perpignan et son passé patrimonial n’en finissent pas d’être détournés (logo de la Ville), révisés (négation de l’origine catalane), manipulés par cette municipalité d’extrême droite pour sa tambouille politicienne”.
L’Alternative ! Endavant