(Communiqué)

 

La France Insoumise / NUPES réaffirme ses choix concernant la Ligne à Grande Vitesse (LGV) Perpignan / Montpellier, dossier revenu sur le devant de l’actualité ces derniers jours

 

-“La mise en place de ce chaînon manquant d’un corridor méditerranéen est nécessaire, à la condition non négociable de la mixité fret / voyageurs du tronçon Perpignan / Béziers.

En effet, le fret ne peut être ni une option ni en option. Les propos se contentant de d’indiquer que la mixité serait une possibilité (parmi d’autres) à seulement étudier sont de nature à alarmer : il y a bien un risque de renoncement à prendre les mesures à la hauteur du défi écologique. L’éventuel surcoût financier serait en réalité un investissement indispensable dans le cadre de la bifurcation écologique qui s’impose désormais à toutes les politiques publiques.

Sans fret, le projet de ligne à grande vitesse deviendrait alors sans intérêt. En témoignent les gains de temps dérisoires envisagés pour les trajets voyageurs. Il ne conduirait pas de manière significative à désenclaver Perpignan. Au contraire, Perpignan pourrait être à moyen terme victime de « l’effet tunnel » favorisant le phénomène de métropolisation, réalité dans laquelle elle n’est pas véritablement invitée.

La France Insoumise / NUPES réitère sa ferme opposition à la mode des nouvelles gares excentrées, dont les effets urbains et environnementaux (notamment en termes de mobilités, d’emprise foncière ou de consommation des terres agricoles) sont particulièrement destructeurs.

Avec ou sans fret, les perspectives changent de manière radicale. Ou comment transformer une ligne indispensable à la bifurcation écologique en vulgaire grand projet inutile imposé (GPII)…”.

Francis Daspe, animateur de groupe d’action La France Insoumise / NUPES