André Bonet, fondateur des Prix Méditerranée, adjoint au maire de Perpignan en charge de la Culture et des Affaires catalanes.

 

Les lauréats et le jury du Prix Méditerranée étaient réunis hier à l’hôtel Pams pour la 40e édition du Prix Méditerranée, parrainé par la Ville de Perpignan. Oui, cela fait déjà quatre décennies que Perpignan a su faire sa place dans le monde de la littérature, une place digne en quelque sorte de son statut de Centre du monde tel que le Maître Salvador Dali l’a affirmé haut et fort

 

Colette Felous et Paolo Rumiz.

 

C’est dire, si au cours de toutes ces années, Perpignan a pu vivre des moments forts, des moments qui ont marqué les mémoires de toutes celles et tous ceux pour qui la littérature est essentielle à leurs vies. C’est dire si Perpignan a vu passer des grands noms de la littérature française, méditerranéenne et bien plus largement internationale.

Pleinement méditerranéenne, Perpignan sait ô combien les deux rives de notre mer commune sont des terres où l’homme se confronte depuis toujours à sa complexité, à sa condition humaine. Et donc à la question de sa liberté.

Cette liberté, qu’elle soit politique, sociale, religieuse, métaphysique, elle a toujours eu ses ennemis et ses défenseurs les plus acharnés.

La foule des grands jours était rassemblée pour entourer les lauréats de cet excellent cru 2024 :

-Prix Méditerranée : Quelques fleurs de Colette Fellous (Editions Gallimard).

-Méditerranée Etranger : Chant pour l’Europe de Paolo Rumiz (Editions Arthaud).

-Méditerranée Essai : Venise, la Vénitie est une fable de Luisa Ballin (Editions Nevicata).

-Méditerranée Premier roman : Les conditions idéales de Mokhtar Amoudi (Editions Gallimard).

-Méditerranée Spiritualités : François d’Assise, Le chevalier sans armure de Luc Adrian (Editions Emmanuel).

-Méditerranée Roussillon : De corazón galaico de Jacobo Ríos (Hércules de Ediciones).

 

Les lauréats du Prix Méditerranée 2024.

Romin Puertolas, membre du jury avec Jacobo Rios.