*PMM = Perpignan Méditerranée Métropole ; communauté Urbaine présidée par Robert Vila (LR/ Les Républicains), par ailleurs maire de Saint-Estève et conseiller départemental

 

Il n’aura échappé à personne que le “retour” d’Alain Ferrand, maire Divers Droite (DvD) du Barcarès, est une contorsion juridique comme nous les connaissons à foison. Si ses amis de PMM ont la conviction de leurs idées, ils voteront évidemment à main levée… la même chose ? Ou trouveront-ils assez desdits amis pour demander un vote à nouveau caché. Air connu : protégez-moi de mes amis, je me cherge de mes ennemis

 

Dans le genre “Courage fuyons !”, très couru et très tendance parmi nos élites en pays catalan, il sera difficile de faire mieux. Réponse ce lundi 27 novembre 2023, en fin d’après-midi, lors de la réunion du Conseil Communautaire de PMM, à l’Hôtel de l’Agglo, boulevard Saint-Assiscle, à Perpignan. Live d’“Au théâtre ce soir” garanti (entrée gratuite). Mais au fait, comment ça marche ce machin-là ?

Le Conseil Communaire de PMM est composé de 88 délégués communautaires qui représentent les trente-six communes de son espace territorial et naturellement des nombreuses compétences qui en découlent.

S’agissant donc plus particulièrement de la réintégration du sulfureux maire du Barcarès dans ses fonctions de 1er vice-président (sans délégations ?) de PMM, le président Robert Vila demandera aux élus présents de se prononcer à main levée s’ils souhaitent que le vote se déroule à main levée ou à bulletin secret. Dès lors, il suffira qu’un tiers des élus présents (et non de l’ensemble des 88 conseillers communautaires) se déclarent en faveur de l’un ou de l’autre “système” pour que le président l’applique.

De source généralement bien informée, mais non autorisée, il semblerait qu’un maire membre du groupe des Non-Inscrits (NI) ait été discrètement missionné pour battre le pavé (en coulisses of course) auprès de ses collègues et peser dans la balance pour un vote à… bulletin secret.

A suivre.

 

L.M.