(Communiqué)

 

Port-Vendres : trop de questions en suspens…

 

Mardi 14 février, environ 250 personnes ont participé à la réunion publique organisée par plusieurs associations* sur le thème : « Port-Vendres, ça n’est pas que des quais »

 

Deux temps forts ont ouvert la discussion et le débat dans la salle, la présentation par deux intervenants l’un sur la faisabilité du projet du 3ème quai au regard des impératifs maritimes de sécurité et le second sur le développement d’une économie bleue dans le respect de la mer.

Le projet de « 3e quai », officiellement « Requalification du quai Dezoums », est marqué par de nombreuses et lourdes incertitudes :
– Quelles retombées réelles pour le territoire et la ville pour un investissement de plus de quarante millions d’euros ?
– Combien d’emplois réels ?
– Qui va prendre en charge prochainement la gouvernance du port ?
РLa s̩curit̩ des habitants et des bateaux sera-t-elle assur̩e ?

Les organisateurs ont redit qu’ils souhaitent la poursuite d’une activité marchande à Port-Vendres. Mais ils ont aussi souligné qu’il existe d’autres possibilités de création de valeur économique, sociale, culturelle, jusqu’ici délaissées au profit du seul commerce maritime.

De très nombreuses questions restent en suspens malgré les précisions qu’a bien voulu apporter le Directeur général du Comptoir Languedocien de Transit et de Manutention (CLTM), présent dans l’assistance. C’est pourquoi les organisateurs sont mandatés pour interpeller la présidente du Conseil Départemental66 pour obtenir enfin des réponses satisfaisantes.

L’initiative « Port-Vendres, ça n’est pas que des quais » va se poursuivre pour s’efforcer de construire des projets d’avenir avec les citoyens et tous les acteurs concernés sur des thèmes tels que « Un port de commerce durable », « Valorisation de l’histoire antique », « Nouvelle économie de la mer », « Éducation à l’écologie marine »…”

 

*Les associations Port-Vendres et les Port-Vendrais, Port-Vendres Nature Environnement, le collectif des Tamarins, FRENE66, avec le soutien de la SETA66 et du collectif VIURE.