Mis en examen le 15 janvier dernier pour “harcèlement sexuel et agression sexuelle par personne abusant de sa fonction et violence par personne dépositaire de l’autorité publique”, Grégory Marty (élu sans étiquette), maire de Port-Vendres (par ailleurs conseiller départemental), devrait être confronté à ses trois plaignantes entre le 1er et le 10 juillet
De source généralement bien informée mais non autorisée, c’est donc dès la semaine prochaine que le maire de Port-Vendres devrait être convoqué dans le bureau d’un juge d’instruction à Perpignan pour s’expliquer face à ses trois plaignantes, séparément.
Le but de ce rendez-vous judiciaire : confronter Grégory Marty, qui reste présumé innocent, aux versions des plaignantes qui se sont constituées partie civile.
Rappelons que depuis ses mises à examen, le maire de Port-Vendres a été placé sous contrôle judiciaire, avec interdiction d’entrer en contact avec les victimes et les témoins de l’affaire.
Rappelons également que “l’affaire” a été déclenchée en juin 2024 – cela fait maintenant 1 an pile-poil -, par une jeune femme âgée de 22 ans, secrétaire de la mairie de Port-Vendres, qui était normalement en CDD jusqu’en décembre dernier. Celle-ci accuse Grégory Marty de l’avoir “agressée sexuellement et de l’avoir harcelée”.
La deuxième plaignante, également employée de mairie, responsable du service Animmations & Associations, âgée d’une quarantaine d’années, décrit elle des faits de “harcèlement sexuel et moral”.
Enfin, la troisième plaignante, âgée de 72 ans, mais environ 65 ans au moment des faits, alors que le maire de Port-Vendres était simple conseiller municipal dans l’équipe du maire Jean-Pierre Roméro (UMP), affirme dans sa déposition que Grégory Marty lui a fait “des avances insistantes, allant jusqu’à tenter de m’embrasser de force”. A l’époque des faits, elle était élue à la mairie de Port-Vendres.
L.M.