Depuis cette semaine, à l’échelle nationale, notamment par des spots de publicité diffusés à la télévision – en l’occurrence sur la chaîne d’info en continu qui monte, qui monte, CNews – la Municipalité de Saint-Cyprien a décidé de soigner son image en ancrant la promotion de son territoire en Méditerranée ouvertement

Le spot est de courte durée, mais rempli de couleurs et de fraîcheur, suffisamment en tout cas pour révéler les formidables atouts et les énergies de cette commune vert-marine, ce en nous incitant à faire le grand plouf dans la Grande Bleue, tout en misant sur un tourisme durable !

Faut-il voir dans cette communication une stratégie politique, par exemple un pied-de-nez à l’absurde – par les temps de crises multiples économiques et sociales qui courent* -, et incohérent débat ouvert par la Majorité socialo-communiste aux commandes du Conseil Départemental des P-O, pour changer le nom du département ? Certain(e)s ne manqueront pas de gratter sur ce terrain-là.

En attendant, le maire de Saint-Cyprien, Thierry Del Poso, lui, a tout compris : quoi qu’on en dise et quoi qu’on en pense, notre territoire ne peut se passer de cette mare Nostrum, de ce point de repère et de ce phare géographique internationalement connu, de cette importante voie de transports maritimes depuis l’Antiquité, berceau de nombreuses cultures identitaires, dont l’histoire est essentielle dans l’origine et le développement de la civilisation occidentale… La mer Méditerranée demeure un poumon économique pour nombre de pays, dont le nôtre.

 

L.M.

*Sècheresse historique, désert médical localement accentué par l’écrasante majorité de nouveaux arrivants qui sont des retraités, taux de chômage et de pauvreté records dans l’Hexagone, absence totale de politique pour l’hébergement des travailleurs saisonniers alors que Tourisme et Agriculture sont les deux mamelles économiques du département, réseau routier défectueux, transports en déroute, etc.-etc. Très franchement, n’y a-t-il pas d’autres priorités sur lesquelles s’atteler avant de se lancer dans une consultation coûteuse, sur le changement de nom du département des Pyrénées-Orientales ?