Jacques Dupuy, artiste stéphanois.
Rencontre avec Jacques Dupuy, artiste stéphanois.- Né en 1937… Fréquentation de l’école d’une manière régulière qu’à partir de 12 ans en CM1. Ce sont les années d’après-guerre… Il aime courir les bois, ramasser les champignons… en un mot : braconner
Vous l’aurez compris : il est très nature, au sens propre comme au sens figuré… mais il étudie et lit beaucoup : Jules Verne, Kessel, Monfreid… l’Aventure l’attire. Il programme sa vie dès l’âge de 13 ans. Un jour, sûr, vous (le) verrez, il descendra la mer Rouge sur un voilier !
A 16 ans, classé second, au concours « Aquitaine rénovation des métiers de Toulouse », il reçoit la médaille de vermeil, pour une sculpture sur métal présentée par le cours complémentaire Fabre, rue Labeda à Toulouse.
Diplômé de l’Ecole des Beaux-Arts de Toulouse, en 1957, il s’oriente vers l’architecture. C’est décidé.
A 30 ans, il est l’architecte de la Chaîne Thermale du Soleil. Pour cette compagnie, il transforme de 1971 à 1975, avec le succès que l’on sait, le château de Riell, à Molitg-les-Bains, classé 1er Relais-Château du monde en 1975 !
En 1976, Michel Guérard le célèbre chef de cuisine récemment disparu et son épouse Christine lui confient les travaux pour transformer et aménager leur station, aujourd’hui mondialement connue, d’Eugénie-les-Bains et ce jusqu’en 1983. Son Atelier, durant ces années, se situait rue de Camélias, à Saint-Estève, dans l’agglomération perpignanaise.
En 1980… il vit son rêve : beak ! Il s’évade six mois sur un voilier. Escale à Alexandrie (Egypte), il plonge sur les ruines du Phare légendaire, l’une des sept merveilles du monde, le dit sur la presse. Ceci, quatorze ans avant que le phare soit « découvert ? ». Puis il descend la mer Rouge jusqu’à l’Océan Indien.
En 1986, il se rend au Sultanat d’Oman et réalise les plans d’un boutre arabe de trente mètres. Il construit ce bateau avec la seule aide de Dominique, son épouse, et celle de Thierry son fils, sous et avec la bénédiction des autorités espagnoles et françaises dans un recoin d’Ibiza. L’Ibiza de Jundal. Une légende est née sur cette île ! (ci-dessous).
Par ailleurs, Jacques Dupuy est l’auteur de deux livres : “A tire d’aile”, sa biographie qui se lit comme un roman d’aventures et “Vent d’autant – Péril en mer”, un roman édité par Baudelaire (ces deux ouvrages sont disponibles chez Amazon, la FNAC, Decitre, etc.
Ajouter à cela que Jacques Dupuy a sauvé plusieurs vies, dont celles de deux de ses compagnons de chasse sous-marine, victimes de syncopes cardiaques. Il les a réanimés après les avoir remonté en apnée de vingt mètres de fond.
Jacques Dupuy est membre de l’Académie des Aarts Sciences & Lettres de Paris depuis avril 2024 : parmi les récipiendaires de cette Académie on trouve des noms célèbres, tels que : le Nobel, Albert Schweitzer, Pierre et Marie Curie, des académiciens Jules Romain, André Maurois, Colette, Pagnol, Simone Veil, le commandant Cousteau, Louis Lumière… Dans la foulée, nominé pour son parcours, sa peinture et ses réalisations en tant qu’architecte, pour son vécu : il a reçu le 6 octobre 2024 une médaille de vermeil, élevé au titre de « Commandeur », exceptionnel pour une première nomination ; médaille remise à Paris au son de la Marseillaise dans le magnifique salon Garnier du Grand-Hôtel Intercontinental devant quatre cents personnes de vingt-deux pays dont une importante délégation Omanaise.
Partout où il s’est produit, où il a réalisé, où il est passé, Jacques Dupuy a toujours revendiqué fièrement ses racines, ses origines stéphanoises. Cependant, air (re)connu : nul n’est prophète en son pays. D’où notre démarche rédactionnelle de ce jour : rendre à César… Jacques Dupuy, au-delà de ses oeuvres, sera physiquement présent à ce Salon des Arts Stéphanois. Il fait partie de ces individus bienveillants, pacifiques, évidemment sympathiques, d’une compagnie précieuse par les temps qui courent où l’on ne sait plus apprécier, voir, le bon et beau côté des choses.
L.M.
Topaga sous Ibiza (by Jacques Dupuy).