Nathalie Regond-Planas, maire de Saint-Génis-des-Fontaines et Jean-Marc Bassaget, sous-préfet de l’arrondissement de Céret.
Jean-Marc Bassaget, sous-préfet de l’arrondissement de Céret, était présent le 14 avril à la mairie de Saint-Génis-des-Fontaines pour une réunion consacrée aux problématiques liées à l’eau
Nathalie Regond-Planas, maire, et Adeline Dupont, directrice générale des services (DGS), ont exposé le plan d’économie dans ce domaine dressé par la Ville au représentant de l’Etat, aux adjoints municipaux et à Thierry Coll, directeur de l’Association syndicale autorisée (ASA) du canal des Albères.
Jean-Marc Bassaget plante le décor : « La question de l’eau est en ce moment extraordinairement importante. Tous les regards sont portés sur les Pyrénées-Orientales. Nous avons l’impression que la météo nous a abandonnés. Aujourd’hui, les nappes phréatiques et les rivières sont très basses. Les agriculteurs et les arboriculteurs sont très inquiets pour leur avenir professionnel. Le premier arrêté préfectoral s’achèvera le 30 avril : soit la vigilance sera renforcée, soit l’arrêté de crise sera pris. Toute utilisation d’eau non destinée à la consommation humaine sera alors interdite. Notre souci est que cette question devienne l’affaire de tout le monde. L’objectif essentiel est : Mobilisation générale. »
Dans un tel contexte, le préfet des Pyrénées-Orientales a demandé aux communes d’établir des plans d’économie d’eau.
« Le côté positif de la crise est qu’elle génère l’action, la réflexion » analyse Nathalie Regond-Planas.
Le plan d’économie établi par la Ville obéit à cette philosophie. Il dresse un état des lieux en matière de consommation d’eau et propose des solutions pour agir de manière plus responsable. « La commune doit se montrer exemplaire, doit montrer qu’une autre solution est possible. Pour cela, on va au plus près de la réalité », précise Nathalie Regond-Planas.
Jean-Marc Bassaget précise quant à lui que « peu de communes ont établi des bilans chiffrés aussi précis que l’a fait Saint-Genis des Fontaines ».
Le document sera peaufiné selon la décision prise par le préfet le 30 avril et l’éventuel passage en mode crise.