-“Alors on aurait mal voté aux élections européennes ? Nous serions des enfants, incapables de choisir par nous-mêmes ce qui est bon et bien pour nous et pour la France ? La dissolution de l’Assemblée nationale restera comme une des pires décisions politiques de la Ve République
Monsieur le Président, ne méprisez pas les Français qui ont voté et manifesté leur ras-le-bol au premier tour des élections législatives. Et ce d’autant que les vingt dernières années ont permis de poser les problèmes sous le tapis, sous couvert d’accusations de racisme et d’antisémitisme et de mise au pilori du premier opposant.
Aussi, il ne faut pas s’étonner que la situation soit devenue explosive après tant d’années à étouffer les souffrances quotidiennes. La crise majeure des Gilets Jaunes au cours du premier quinquennat d’Emmanuel Macron fut un marqueur significatif, car rien n’a été fait pour prendre en main les problèmes du pouvoir d’achat. Trop de braves gens y ont laissé des rancœurs.
Aujourd’hui, la mouvance présidentielle négocie son désistement… en vue des prochaines élections législatives de 2025 ! C’est l’opportunisme porté à son paroxysme. Après un semblant de divorce entre les Macronistes et LFI, voilà donc que nous assistons à leur mariage…
En effet, Laurence Gayte, candidate de la majorité présidentielle, avait déclaré le mercredi 19 juin 2024 dans la presse locale : « Non, ce n’est pas dur de porter notre projet, surtout quand se trouve face à deux camps extrémistes dont les idées sont totalement incohérentes ». Son désistement et son soutien à LFI mérite d’être mis en évidence.
Pour ce qui concerne les valeurs humanistes, il convient de souligner que Sandrine Dogor-Such a exercé la profession de préparatrice en pharmacie au cœur des souffrances humaines et souvent au service des personnes déshéritées. Elle sait parfaitement que l’accès aux soins palliatifs n’a pas été amélioré depuis les deux mandatures du Président Emmanuel Macron.
Bien au contraire, de 2012 à 2021, 21000 lits en hospitalisation ont été supprimés, 95 sites de santé ont été fermés, alors que la population augmentait et vieillissait, nécessitant davantage de soins. À chaque nouveau forum sur la santé, les pouvoirs technocratiques et la bureaucratie numérique ont été renforcés au détriment des ressources humaines et des besoins réels.
Il a été demandé à la fonction publique hospitalière, dans le cadre du Plan ONDAM, de nombreuses réformes sans mesurer convenablement la gestion des risques et les seuils de criticité en cas de crises sanitaires.
Et cerise sur le gâteau, avec la mise en place progressive des réseaux permettant le maintien à domicile selon le « virage ambulatoire », de nos jours, mieux vaut donc renvoyer le patient au plus vite, et parfois trop vite chez lui. Quitte à le réadmettre quelques jours plus tard, en générant un nouvel acte médical et un nouveau séjour hospitalier.
Et les facteurs humains dans tout cela ? Les élus parlementaires, de droite et de gauche, ne cessent de clamer qu’ils sont tous des humanistes, majoritairement diplômés de Sciences Po… et par voie de conséquence, ils sont naturellement profondément attachés aux valeurs républicaines. Imaginez donc un seul instant s’ils n’étaient pas des humanistes ?
Dans les hôpitaux publics et privés, il est fréquent d’attendre plusieurs heures, parfois un peu trop, dans une salle d’attente inconfortable sur une chaise en fer, et bondée avant d’être examiné par un médecin ou même tout simplement inscrit et « évalué » par un infirmier pour juger de l’urgence.
Dimanche 7 juillet 2024, Sandrine Dogor-Such, candidate dans la troisième circonscription, portera la voix de l’alternative politique démocratique ainsi que ses compétences dans le domaine de la santé et des soins.
Enfin le peuple va pouvoir s’exprimer et librement.
Henri Ramoneda