-“La France venait de passer quinze ans de guerre entre 1939/45 et l’Indochine cette dernière venant de se terminer au mois de mai 1954 par la défaite de Dien Bien Phu ; voilà que six mois après un nouveau conflit survient le 1er novembre en Algérie, dans les Aures, par la tuerie d’un couple d’instituteurs et d’autochtones…
Voilà notre pays confronté dans un nouveau conflit. Allions-nous connaitre encore des évènements comme ceux que nous venions de traverser ?
Le ministre de l’Intèrieur de l’époque s’appelait François Mitterrand, qui avait en charge du maintien de l’ordre en Algérie. Le ministère des Armées envoya aussitôt du renfort avec des unités composées principalement d’appelés du contingent. La France s’engageait dans cette nouvelle aventure étant donné que l’Algérie c’était trois départements français.
Le Président du Conseil était Pierre Mendès-France (depuis avril 1954) qui avait à la suite de la rédition de Dien Bien Phu, le 7 mai, mis un terme à la guerre d’Indochine et devait faire face de nouveau à des événements qui étaient imprévisibles pour certains, mais pour d’autres qui avaient senti qu’un jour ou l’autre l’Algérie évolurait dans ce que nous avons connu après huit ans de guerre et dans des conditions particulières ayant une communauté française très importante (1 million environ).
Nous étions depuis 1945 sous le régime de la IVe République, période au cours de laquelle tous les six mois nous avions un changement de gouvernement avec un nouveau Président du Conseil… et la plupart des ministres des gouvernements précédents revenaient en ayant changé de portefeuille.
Pendant cette période entre 1945 et 1958, il revenait à l’Armée de régler ces conflits qui était normalement du ressort d’un des gouvernements qui étaient en place. Devant la dégradation de la situation de plus en plus catastrophique en Algérie, le Président de la République en fonction – le Président René Coty -, fit appel en mai 1958 au Général de Gaulle qui accepta de prendre la responsabilé d’être le President du Conseil, puis le nouveau Président de la République.
Malgré toute l’énergie de l’homme de la France Libre pour conserver cette parcelle de territoire se trouvant face à une organisation de plus en plus bien struturée, avec des hommes qui souhaitaient ardemment leur indépendance, ne put que faire de la leur accorder laissant malheureusement plus d’un million de nos compatriotes qui durent tous abandonner l’ensemble de leurs biens et leurs morts, qui furent leur vie dans un pays dans lequel ils avaient vu le jour, qu’ils avaient pour la plus part participé à son dévellopement et à son enrichissement…
Que de choses ont été réalisées dans ce beau pays entre 1832 et 1962, sans oublier les ressources importantes des découvertes du Sahara en pétrole et gaz.
Si l’Algérie n’avait pas eu cette mine d’or (que nous lui avons laissée), ce pays serait aujourd’hui au bord de la faillite, ayant un régime particulier, un chômage depassant les 30% et une inflation galopante. L’Algérie serait certainement le pays le plus riche de tout le continent africain si leurs dirigeants avaient su donner les orientations qu’ils fallaient… aujourd’hui c’est un pays qui va vers le déclin. Quel dommage !
Soyons attentifs et veillons à ce qu’ils n’arrivent pas avec nos territoires ultra-marins l’exemple de l’Algérie.
Le Maréchal Lyautey, qui fut le grand pacificateur du Maroc, écrivait ceci à l’occasion de l’Exposition coloniale de Paris en 1933 : “Nous avons apporté le progrés, l’hygiène, la culture, morale et intellectuelle, nous les aidons à s’élever sur l’échelle de l’Humanité. Cette mission civilisatrice, nous l’avons toujours remplie à l’avant-garde de toutes les Nations et elle est un de nos plus beaux titre de gloire.”
Marcel Salvan (Pézilla-la-Rivière)