Débats, lectures taurines, dédicaces et remise du prix Feria ont ponctué les manifestations de la 15° Feria du Livre ce samedi 10 août à  Millas.  Ce grand rendez-vous régional du livre taurin, organisé avec  le Centre Méditerranéen de Littérature (CML) a remporté cette année encore un très  grand succès.

Le thème retenu cette année par Yves Charnet, président de la Feria du Livre 2013 était “Ecrire la corrida”.  Pour  échanger sur ce thème, Yves Charnet, président de la Feria du livre 2013 et André Bonet président du CML, étaient entourés de spécialistes comme Colette Olive, Jean-Michel Mariou,lauréat du prix Feria, Alain Montcouquiol et Jean-Jacques Salgon. Un plateau très “verdier”, du nom de la célèbre maison  d’édition audoise qui a été  mise cette année à l’honneur. Le  journaliste et dessinateur SEB, alias Sébastien Piera et l’écrivain Josep Tolza ont également  présenté à cette occasion L’Histoire des catalans (Edition Pat à Pan). 

Rappellons que chaque année depuis 2007, le prix  Feria est attribué à un lauréat pendant des fêtes de Millas. Ainsi, après  lÂ’’écrivain Jean-Marie Magnan, le photographe Lucien Clergue membre de  lÂ’Institut, le peintre Claude Viala mondialement connu, André Viard le créateur de l’Â’Observatoire des Cultures Taurines, le journaliste Jacques Durand et le  philosophe Francis Wolff, le prix Feria 2013  a été remis par Christian  Bourquin, président du conseil régional Languedoc-Roussillon et sénateur socialiste des P-O, en présence  de nombreuses personnalités parmi lesquelles Ségolène Neuville, députée de la  3ème circonscrption, Françoise Bigotte, conseillère générale du canton, Damienne  Beffara, maire de Millas et Bernard Lopez, président du Comité d’Organisation de  la feria de Millas et président du jury du Prix Feria.

Jean-Michel Mariou est directeur littéraire chez Verdier. Il y  publie Ce besoin d’Espagne, prix Feria 213, dont il fait le journal de sa passion, de ses routes, de ses mémoires et de ses reportages et le journal de ses joies et de ses chagrins.

Journal d’autant plus émouvant, exigeant, humble, qu’il procède d’un désir d’Espagne – selon l’expression de Dumas – que les garçons de la génération de Mariou, fous de politique et d’envie de changer la vie (l’immédiate après-guerre), bridaient avec la dernière  énergie…