Joël Dicker… Et si c’était lui le Prix Goncourt 2012 ? Réponce ce mercredi 7 novembre, à 13h.

“La vérité sur l’affaire Harry Québert” (Editions de Fallois).

Voilà un titre dont il faudra se souvenir !, nous assure André Bonet, président du Centre Méditerranéen de Littérature (CML). “L’auteur, Joël Dicker, sera l’invité du CML dans les prochains jours, mais attendons encore quelques heures pour savoir si cet écrivain, déjà couronné  par le Grand-Prix de l’Académie Française, décrochera ce mercredi 7 novembre 2012, à 13h, le très convoité Prix Goncourt”.

Comme on le sait, les académiciens Tahar Ben Jelloun, Didier Decoin, Pierre Assouline, Bernard Pivot et Régis Debray, y compris Edmonde Charles-Roux, étaient à Beyrouth (Liban), la semaine dernière.

Lors du débat qui eu lieu au Salon international du livre francophone pour une rencontre avec le public libanais (venu en quantité et en qualité !), les six académiciens ont évoqué les quatre ouvrages en lice.

Comme se sont empressés de le souligner les observateurs, il n’y a aucun roman de chez Grasset ou de chez Gallimard dans ce cru 2012, qui fait la part belle à deux petites maisons d’édition : La Martinière et Actes Sud.

Dans un entretien, la présidente du jury a affirmé que les débats à huis-clos “ont été très vifs cette fois-ci (…)”. Ne voulant pas dévoiler le nom d’un favori, elle a quand même laissé entendre que “la bataille oppose deux auteurs… Deville et Dicker, alors ?”. Ce que l’on sait, c’est que lors du débat au Salon international du livre francophone de Beyrouth, quatre académiciens ont défendu bec et ongles l’ouvrage de Joël Dicker… Indice ou diversion ?

Deville a décroché, hier, le Prix Fémina. Un doublon avec le Goncourt serait une première depuis la création de ces deux prix littéraires.

A moins que les académiciens décident d’opter pour Jérôme Ferrari,Le sermon sur la chute de Rome” (Actes Sud), magnifique recréation de la tragédie humaine dans un bar corse… ou Linda Lê pour “Lame de fond” (Bourgeois) qui lie l’intime au familial et qui permettrait au Goncourt  de récompenser à nouveau une femme, trois ans après Marie NDiaye pour “Trois femmes puissantes”