Hier soir, le spectacle n’était pas forcément au Palais des congrès de Perpignan, où se produisait sur scène l’humoriste très controversé (et ce n’est pas un pléonasme dans le cas présent) Stéphane Guillon.

En effet, après l’avoir accueilli, et avant d’assister au spectacle, l’organisateur de cette venue, Thierry Méieir, responsable de la société artistique Boîtaclous, s’est dépêché d’aller à l’entrée du stade Aimé-Giral, où l’Usap rencontrait les sportifs parisiens du Stade Français pour une énième déconfiture (avec ou sans le manager Jacques Delmas) cette saison dans le cadre du Top 14, pour y faire la promotion du spectacle de ce soir, toujours au Palais des congrès de Perpignan, avec cette fois-ci Nicolas Canteloup.

C’est ainsi donc que les supporters de l’Usap, à l’entrée du stade, ont pu voir un chef d’entreprise retrousser les manches pour aller directement au contact du public, reconnaître plus précisément Thierry Méieir entrain de “flyer” (comme on dit aujourd’hui) : “Je l’avais déjà surpris en personne posant des invitations sous des essuie-glaces à l’avant et à l’arrière de véhicules, mais là… Chapeau ! En tout cas, c’est pas dans le public qu’on verrait un directeur de salle se bouger ainsi pour remplir un spectacle !”.

Eh oui, crise oblige, même les loisirs ne sont pas épargnés… Il faut aller chercher les spectateurs sur tous les terrains ! Là où ils se trouvent, en tout cas. Même en étant LE principal acteur culturel de la ville – et cela fait plus de trente ans maintenant que ça dure ! – Thierry Méieir ose s’aventurer et bousculer les lignes pour sans cesse innover, sur scène… comme dans les travées.